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Nous pouvons désormais dire que les fuites qui ont permis de se faire une idée du Genesis GV60 avant la diffusion des photos officielles étaient fiables.
En 2016, Hyundai Motor annonçait déjà vouloir orienter sa marque premium Genesis vers la mobilité électrique. Cinq ans plus tard, cet engagement se traduit par la présentation d’un SUV branché coupé à 5 portes dont on ne connaît toujours rien, à ce jour, des performances visées.
Les photos officielles qui commencent à circuler révèlent bien des surprises. Tout d’abord, le style principal évoque sans contestation possible le Hyundai Kona, dont le GV60 (G pour Genesis, et V pour la polyvalence du véhicule) pourrait très bien être une déclinaison coupée d’un énième lifting.
C’est en particulier flagrant sur la bouille souriante de l’engin, même si les principales arêtes de la carrosserie ont reçu un coup de gomme définitif pour parvenir à une silhouette très fluide et dynamique. Les poignées de porte, qui se déploient automatiquement en approchant du véhicule, sont encastrées à la façon du Hyundai Ioniq 5 et du Kia EV6.
Les 3 véhicules électriques de chacune des 3 marques du groupe Kia-Hyundai partagent également la plateforme e-GMP dédiée aux groupes motopropulseurs à batterie de traction.
Ils ont également en commun de recevoir un capot à l’avant qui englobe les ailes. Ce trait stylistique, nommé « Clamshell », n’est cependant pas aussi radical que sur les modèles anglais des années 1960, comme les Triumph Spitfire et Herald, ou encore la Jaguar Type E, pour lesquelles des éléments comme les phares et/ou la calandre et le pare-chocs avant pouvaient être solidaires du capot.
Pour son GV60, Genesis affirme que ce choix crée « une impression élégante […] en supprimant les lignes entre les pièces ».
Genesis a fait le choix d’adoucir les formes de son SUV coupé électrique avec des courbes et des rondeurs. Prenons par exemple les arêtes noires du toit. Vues de l’arrière comme de l’avant, elles apparaissent surtout saillantes. Mais en regardant le GV60 de côté, on s’aperçoit qu’elles participent activement à former une courbe entre le bas du pare-brise et le becquet à l’arrière.
Une ligne dont le jonc chromé s’écartera au niveau du montant C pour simuler un éclair symbolisant l’énergie électrique qui anime l’engin. Ce design empreint de douceur veut pourtant être perçu comme l’expression d’une élégance sportive futuriste.
Pardonnez-moi pourtant de penser, en appréciant le résultat, à quelques modèles de la seconde moitié des années 1990, dont la Ford Mondeo I Phase II (1996-2000) et la 6e génération de Toyota Celica (1994-1999). Et ce, sans jugement de valeur, juste un rapprochement qui pourra bien sûr apparaître choquant pour certains (lâchez-vous dans les commentaires !).
Si choc il y a, c’est pourtant bien Genesis qui le provoque, en associant une couleur extérieure flashy avec une présentation intérieure bleu foncé et mate (là aussi, vos commentaires pertinents sont attendus à la suite de l’article).
Certes, les surpiqûres au niveau de la planche de bord et des panneaux de porte renvoient bien vers la teinte acidulée de la carrosserie. Mais on a vraiment l’impression d’un mélange entre 2 univers très différents, pas forcément miscibles. À la limite, la présentation claire des photos dévoilées il y a quelque temps conviendrait mieux.
Par ailleurs, la simplicité des traits de la carrosserie, sans rien ôter au dynamisme, tranche véritablement avec un habitacle enveloppant qui respire le luxe. L’emblème de Genesis, repris au centre du volant, rappelle d’ailleurs tellement celui de Bentley ! À comparer, par exemple, avec le cerceau de la Continental GT présentée à Francfort en 2017.
Le traitement de l’habitacle du SUV électrique coréen semble particulièrement soigné. L’ensemble invite à s’asseoir à la place du conducteur pour apprécier le confort et les technologies embarquées.
Une fois installé au volant, l’automobiliste aura sans doute le regard attiré vers les écrans installés sur les panneaux de porte à l’avant. Associés aux caméras externes, ils servent à la rétrovision.
Mais le plus étonnant, c’est la Crystal Sphere qui veut rendre vivant et futuriste le SUV coupé. Implantée sur la console flottante, ce petit bijou n’est pas là que pour faire joli de façon statique. Il diffuse une lumière d’ambiance quand le Genesis GV60 est au repos.
Lorsque le SUV coupé est prêt à rouler, la sphère tourne sur elle-même, et la molette (SBW – Shift By Wire) qui sert de sélecteur de marche apparaît. Plus globalement, la boule lumineuse et rotative fournit au conducteur « une connexion émotionnelle […] en indiquant l’état de conduite ».
Autre curiosité, le double écran « crash pad », déjà vu dans le Hyundai Ioniq 5, qui sert à la fois à restituer derrière le volant les informations de conduite classique (vitesse instantanée, niveau de recharge dans la batterie, fonctionnement du groupe motopropulseur, etc.), et supporte, au-dessus de la console, les systèmes audio, vidéo, de navigation et de communication.
À l’arrière, grâce à un plancher plat, 3 personnes adultes devraient pouvoir trouver facilement leur place, promet Genesis. Et c’est tout pour l’instant.
Le constructeur lèvera plus largement le voile sous peu. Notamment sur les caractéristiques techniques que l’on imagine proches de celles du Ioniq 5. À savoir, en particulier, une autonomie comprise entre 450 et 500 km avec un pack lithium-ion d’une capacité énergétique utile de 72,6 kWh.
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