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Directeur général de Hyundai Motor France, Lionel French-Keogh revient sur l’arrivée du Kona électrique et du Nexo en France et sur les évolutions à venir de la Ioniq électrique. Interview au salon de l’automobile de Genève.
« Le démarrage de la production de Kona électrique se fera en Corée à partir du mois d’avril. On devrait avoir les premiers véhicules en concessions en juillet » précise Lionel French-Keogh.
En termes de volumes, près de 10.000 exemplaires du SUV coréen devraient être livrés sur le marché européen d’ici la fin de l’année dont 700 à 800 sur le seul marché français. Pour l’année prochaine, le constructeur prévoit 2000 exemplaires pour l’hexagone.
Si Hyundai n’a pas pu nous détailler les tarifs français du Kona électrique, l’arrivée simultanée des deux versions batteries nous a été confirmée.
Autre certitude : il y aura un « étalement » de gamme et le Kona sera plus cher que l’actuelle Ioniq électrique. Lors de l’entretien, Lionel French-Keogh nous a ainsi annoncé un tarif aux alentours de 40.000 euros. « On sera probablement un peu plus chers, en tout cas sur la grosse batteries » a-t-il complété.
Sans nous donner de précisions, Hyundai nous confirme que la Ioniq sera amenée à évoluer.
« On a quelques évolutions qui sont prévues avec une mise à jour de la batterie mais l’idée est de ne pas arriver sur des territoires communs » avertit le responsable de Hyundai. « On aura Ioniq qui sera notre entrée dans le monde du véhicule électrique en termes de positionnement prix. Ensuite vous aurez le Kona avec la petite batterie et, un peu plus haut, le Kona avec la grosse batterie. Il y aura un étagement des autonomies et des prix entre ces trois déclinaisons » précise-t-il.
Alors que la Ioniq actuelle embarque 28 kWh de batteries, le nouveau pack ne devrait en théorie pas dépasser les 39.2 kWh du Kona électrique de base.
Si Hyundai compte accélérer son offensive sur l’électrique au cours des prochains mois, le constructeur mise également énormément sur l’hydrogène et lancera cette année le Nexo, successeur de l’iX35 Fuel Cell.
« On pense que la voiture électrique ne pourra être l’unique technologie sur le zéro émission. On a besoin d’amener autre chose avec une praticité plus importante » explique Lionel French-Keogh, faisant référence aux 800 km d’autonomie du Nexo et à la rapidité du plein. Encore faut-il qu’il y ait des stations. Sur ce point, l’extension de l’offre reste importante pour faire pression sur les autorités. « Il y a une dynamique au niveau européen et français sur le sujet qui nous laisse à penser qu’on va pouvoir avoir assez rapidement un développement des volumes de véhicules hydrogènes. Dans un premier temps dans les administrations et les entreprises et pourquoi pas à terme pour les particuliers » estime-t-il.
Par manque d’infrastructures, l’hydrogène ne connait pour l’heure qu’un succès mitigé. Pour l’ix35 Fuel Cell, Hyundai a réalisé une centaine d’immatriculations en France, 500 en Europe et un millier à l’international. « Cette année, on pense pouvoir faire entre 50 et 100 Nexo sur le marché français » explique notre interlocuteur.
Attendu au dernier trimestre 2018 en France, le Nexo sera dans des prix équivalents à l’iX35, vendu aux alentours de 70.000 euros, et un lancement commercial prévu au dernier trimestre 2018. « La production devrait démarrer au second trimestre et on devrait avoir les premiers véhicules en France courant d’été ou à la rentrée » précise notre interlocuteur.
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