AccueilArticlesDe la Renault Zoé à la Fiat 500 électrique : un utilisateur témoigne

De la Renault Zoé à la Fiat 500 électrique : un utilisateur témoigne

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Abandonnant sa Renault Zoé, Didier Dubicki a décidé d’aller chercher sa Fiat 500 électrique en Californie. Littéralement conquis par la petite italienne, il a décidé d’entamer son importation en France.

« Début 2018, j’en avais un peu marre de rouler en Zoé » se souvient notre interlocuteur. « En petite voiture, le choix était restreint… dans une iOn on a l’impression d’être dans une voiture sans permis, la Bluecar comporte de nombreuses contraintes liées à ses batteries et la e-Up et la Smart ForFour ne me plaisent pas » détaille notre interlocuteur qui a eu un véritable coup de foudre pour la version électrique de la Fiat 500. « J’adore le look ! C’est une voiture qui a une histoire, une âme » résume-t-il…

Seul bémol… et non des moindres… la voiture n’est pas disponible en Europe. Pour la trouver, il faut aller jusqu’en Californie où Fiat la commercialise depuis déjà quelques années pour répondre aux exigences des autorités. Une difficulté qui n’a pas découragé notre interviewé. S’appuyant sur ses activités professionnelles dans le monde automobile, Didier Dubicki a décidé d’importer jusqu’en France la petite italienne.

Une super voiture !

« Je ne suis pas déçu, elle est vraiment super ! Ils ont fait cette voiture électrique pour répondre aux normes californiennes, mais ils ont fait quelques choses de bien » se réjouit notre interlocuteur qui ne tarit pas d’éloge sur son acquisition…

Batteries Samsung à refroidissement liquide, moteur Bosch… Fiat s’est entouré des meilleurs fournisseurs pour développer sa version électrique de la 500. « Elle est peut-être un peu moins confortable qu’une Zoé mais par rapport à une 500 thermique, elle est beaucoup mieux ! » estime Didier Dubicki.

Si la Fiat 500 électrique n’égale pas les nouvelles Zoé en termes de capacité batteries, les 24 kWh d’énergie embarquée permettent déjà de couvrir de nombreux besoins. D’autant plus que la 500 est avant tout conçu pour les usages urbains, Didier Dubicki réservant les longs trajets à sa seconde voiture, une Tesla Model S.

Quid de l’autonomie réelle ? « C’est un peu plus que les Zoé de première génération » répond notre interlocuteur qui note une consommation plus faible pour le modèle Italien. « En faisant attention, les habitués peuvent tourner autour de 10 kWh/100 km » chiffre notre interlocuteur. De quoi autoriser 200 km en usage réel en faisant attention et environ 100 km en appuyant un peu plus fort…

Côté recharge, pas de connecteur rapide mais un chargeur embarqué plutôt efficace. « Avec le chargeur 7 kW, il suffit de 4 heures pour récupérer largement la batterie » précise notre interlocuteur.

Début d’importation

« En roulant avec la voiture, je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de gens à qui elle plaisait » se rappelle Didier Dubicki. Un engouement pour la petite italienne qui a poussé notre interviewé à accélérer la promotion du modèle – nos confrères de Caradisiac ont même pu en faire un essai durant l’été – et a en débuter la distribution en tant qu’importateur.

Encore fallait-il trouver une solution pour acheminer les voitures jusqu’en France… « L’histoire est simple, je regardais un reportage sur deux français ayant ouvert une société en Californie pour importer des voitures vers la France. J’avais également la possibilité d’aller sur des sites d’enchères mais les risques étaient trop importants. En passant par des spécialistes, les voitures sont vérifiées. C’est évidemment un coût supplémentaire mais cela me paraissait indispensable pour éviter les mauvaises surprises ».

Via sa société ACC Automobiles, basée dans le Haut-Rhin, Didier Dubicki a déjà importé une petite dizaine d’exemplaires de la 500e dont la moitié a déjà été vendue. Un travail qui reste toutefois colossal pour ce passionné. « Entre le transport et les démarches administratives, c’est une grosse logistique » constate-t-il, nous listant les nombreux coûts associés à la venue de la petite italienne : commission du prestataire sur place, frais de transport, TVA, droits de douanes…

A cela s’ajoute les contraintes liées à la fluctuation du cours du dollar mais aussi à la complexité de la législation française en matière d’homologation. La version électrique de la 500 étant proche des modèles thermiques déjà vendus en Europe, la réception à titre isolé (RTI) de la version électrique ne pose pas vraiment de problème. La loi française impose l’homologation de CHAQUE modèle importé, quand bien même toutes soient identiques.

Des démarches à la fois chronophages et coûteuses pour Didier Dubicki qui s’interroge quant à la poursuite de son activité d’importateur. « La voiture est super mais si ce n’est pas rentable pour moi, je ne pourrais pas continuer » regrette-t-il. « J’espère que cela encouragera Fiat Europe a nous proposer une 500 électrique rapidement ! » ajoute-t-il.

Achetées d’occasion aux alentours de 8000 dollars, les Fiat 500 électriques sont finalement revendues entre 17.000 et 20.000 euros dans l’hexagone une fois l’ensemble des frais et la marge appliqués. Un tarif qui demeure toutefois intéressant, les batteries étant vendues avec la voiture.

Pour plus d’information, rendez-vous sur le site https://www.a-c-c.fr.

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