Cette jeune pousse italienne dévoile les noms de ses surprenants modèles électriques

Aehra fait partie des nouveaux venus dans le monde de l’automobile. Pour se lancer, l’entreprise italienne compte fabriquer deux modèles électriques : une berline et un SUV. La marque vient de baptiser ses futures voitures.

Dites bonjour aux Aehra Impeto et Estasi

Aehra est une start-up italienne spécialisée dans les véhicules électriques. Au cours des prochaines années, la jeune pousse compte produire deux modèles : un SUV et une berline. Leur particularité ? Les deux modèles disposeront d’une carrosserie en fibres de carbone. La firme vient de révéler les noms de ces deux modèles : il y aura donc l’Impeto (pour le SUV) et l’Estasi (pour la berline).

En parallèle, l’entreprise annonce avoir trouvé un site pour construire sa propre usine. Cette dernière pourrait voir le jour à Mosciano Sant’Angelo, dans le centre du pays, sur la côte Adriatique. Hazim Nada, fondateur et actuel PDG d’Aehra, précise avoir choisi ce site en raison de « sa proximité avec l’industrie des fibres de carbone » et de « l’expertise offerte par l’université de l’Aquila », située à proximité.

Une usine sur le sol italien

« Aehra a établi une relation stratégique avec l’Université de l’Aquila. L’école abrite l’un des centres d’ingénierie les plus avancés au monde. Nous travaillerons ensemble sur le développement de nos voitures électriques afin d’offrir les meilleures technologies et une autonomie de 800 km », a-t-il ajouté. La jeune pousse italienne a également tissé un partenariat similaire avec l’École polytechnique de Milan.

Aehra prévoit de commencer les travaux de son usine dans le courant de l’année. L’entreprise estime que le site de fabrication pourrait créer 540 emplois localement et 110 postes supplémentaires au siège, à Milan. Mais pour y parvenir, la marque aura besoin d’une aide financière de la part du gouvernement. Au total, le coût de l’usine s’élève à 1,2 milliard d’euros. Il se trouve que la demande d’Aehra tombe à pic.

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Giorgia Meloni veut donner un coup de pouce à l’industrie nationale. L’ouverture d’une nouvelle usine en Italie semble donc être du pain béni. Les autorités du pays font la chasse aux marques qui délocalisent leur production. On se souvient de l’affaire de l’Alfa Romeo Milano devenu Junior sous la pression du ministère de l’Industrie. L’Italie pourrait donc abonder dans le sens d’Aehra.