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Le gouvernement chinois vient de valider l’extension des quotas pour les véhicules à énergies nouvelles. Portant jusqu’à 2023, la nouvelle réglementation imposera aux constructeurs de redoubler d’efforts pour développer et vendre des véhicules électriques et hybrides rechargeables.
Si les ventes de voitures électriques en Chine ont reculé en raison de la baisse des aides accordées, elles devraient repartir à la hausse au cours des prochaines années. Dans le cadre de son programme dédié aux véhicules « nouvelles énergies », la Chine vient de valider l’extension des quotas imposés au constructeur. En vigueur à compter du 1er janvier 2021, le nouveau système imposera aux différents groupes automobiles un mix de 14 % de véhicules « nouvelles énergies ». Une part qui passera à 16 % en 2022 et à 18 % en 2023. Pour cette année 2020, le quota imposé aux constructeurs est de 12 %.
2019 | 10 % |
2020 | 12 % |
2021 | 14 % |
2022 | 16 % |
2023 | 18 % |
En pratique, le dispositif est bien moins simple qu’il n’y parait puisque c’est un système de points qui permettra de définir le mix pour chaque constructeur. Calculé à partir de formules assez complexes, celui-ci prendra en compte l’efficacité énergétique de la gamme mais aussi les ventes de véhicules à combustion. Pénalisés par des « points négatifs », ceux-ci devront être compensés par des véhicules nouvelles énergies, générateurs de « bons points ».
A noter que le gouvernement chinois a revalorisé le classement des voitures hybrides. Désormais classées comme « voitures particulières à faible consommation de carburant », celles-ci reçoivent moins de points négatifs qu’auparavant. Une façon d’inciter les constructeurs à accélérer l’hybridation de leurs modèles.
Michaël Torregrossa
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