Smart fait marche arrière sur le tout électrique

Désormais gérée conjointement par Mercedes et Geely, Smart révise sa stratégie face à l’évolution du marché chinois. Le SUV #5 sera donc le premier modèle de la gamme à renouer avec un moteur à essence.

Avec son passage sous contrôle partiel de Geely, Smart a changé radicalement d’orientation. Il est devenu une marque plus généraliste, et non plus un spécialiste des petites citadines.

Comme c’était déjà le cas avec la fin de carrière des Fortwo, Smart est aussi 100 % électrique avec les #1, #3 et #5. Mais alors que l’hybridation (rechargeable) représente désormais plus de 40 % des ventes de véhicules électrifiés en Chine, Smart opère un changement de cap. Plusieurs autres spécialistes de l’électrique ont déjà fait de même ou sont sur le point de le faire : Neta, Xpeng, Avatr, Luxeed, Zeekr…

Des prototypes d’une Smart #5 dotée d’un moteur à essence ont récemment été surpris en Chine, ce qui a poussé la firme à confirmer l’arrivée imminente de cette mécanique dans la gamme.

Le porte-parole de la marque a ainsi déclaré : « Nous considérons la mobilité individuelle alimentée par des moteurs à combustion et, en particulier, par des moteurs hybrides, comme une technologie de transition vers la conduite purement électrique. Il est important de répondre aux demandes et aux souhaits de plus en plus diversifiés des clients. Smart ne peut exclure aucune solution technologique pour l’avenir à l’heure actuelle ».

Néanmoins, il reste deux interrogations. Tout d’abord, la Smart #5 reprendra-t-elle le dernier système hybride rechargeable « Leishen » apparu à bord du Galaxy Starship 7, ou adoptera-t-elle un prolongateur d’autonomie ? Ensuite, cette configuration mécanique pourra-t-elle être étendue aux autres modèles ? Les #1 et #3 exploitent en effet la même plateforme SEA2 que la #5.

La question se pose aussi sur la disponibilité de cette hybridation chez nous pour le modèle #5, qui sera lancé au printemps en Europe.