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L’heure n’est plus à la fête pour Hyundai en Chine. Devenu quasiment invisible sur le marché, le constructeur coréen est contraint de produire dans son usine des véhicules de marque chinoise.
L’évolution rapide du marché chinois ces dernières années a d’importantes répercussions pour les constructeurs étrangers. Déjà mal en point avant même la pandémie, Hyundai (et il n’est pas seul) fait ainsi face à une problématique de surcapacité. Ses ventes sont en effet passées à moins de 1 % du marché chinois l’année dernière, alors que le constructeur coréen a un temps fait partie des 10 premières marques. Sa coentreprise Beijing-Hyundai a ainsi perdu 566 millions d’euros en 2022.
Hyundai n’est pas encore totalement prêt à jeter l’éponge. Première étape : améliorer le taux d’utilisation des lignes de production. Ce qui sera fait en produisant des véhicules pour le compte de son partenaire chinois BAIC. Hyundai va ainsi assembler des véhicules électriques pour la marque Arcfox.
Actuellement, les αT et αS sont assemblées dans une usine détenue conjointement par BAIC et Magna, qui a assuré la conception des véhicules. La récente Kaola est produite par BAIC dans ses propres usines. Mais plusieurs modèles doivent être lancés en 2024, le SUV αT5 ou la berline αS5.
Malgré sa situation sur le marché chinois, Hyundai n’a toujours pas décidé d’y produire et d’y vendre ses modèles électriques de la famille Ioniq.
De son côté, Arcfox a confirmé la semaine dernière le lancement de ses exportations avec des partenariats au Japon et au Moyen-Orient.
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