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Fraîchement arrivé au gouvernement, Marc Ferracci, nouveau ministre de l’Industrie, a déclaré jeudi 3 octobre vouloir « prendre des mesures » pour relancer le marché des voitures électriques. Bonus, malus, incitations pour les flottes, commandes publiques, toutes les possibilités sont sur la table.
Alors que tout laisse penser que le bonus écologique risque de baisser en 2025, le nouveau ministre de l’Industrie promet de faire tout ce qu’il sera nécessaire pour ne pas que le marché s’enfonce dans la crise. En visite au sein de l’usine Stellantis à Sochaux il y a quelques jours, Marc Ferracci a déclaré qu’il comptait « prendre des mesures pour relancer la demande sur un marché des voitures électriques qui patine ».
Le signal envoyé aux constructeurs automobiles est très clair. Alors que les 27 viennent de valider la proposition de la Commission européenne qui consiste à imposer des droits de douane élevés aux fabricants chinois, la France pourrait décider d’en faire davantage. « On a un travail à faire sur le soutien à la demande de véhicules électriques », a déclaré le ministre de l’Industrie.
À lire aussiMalus plus sévère, bonus moins généreux : les mauvaises nouvelles du budget 2025 pour les automobilistesAvant d’énumérer les différentes pistes sur lesquelles ses équipes travaillent : « il y a la question des bonus, des malus, mais il y a également la question de ce que l’on peut faire sur les flottes professionnelles et les commandes publiques ». Il a promis d’actionner « tous les leviers nécessaires », avant de préciser qu’il devra tout de même composer avec un « contexte budgétaire extrêmement contraint ».
Ce matin j'ai rencontré les salariés de @Stellantis dans leur usine de #Sochaux/#Montbéliard. J'y ai découvert les nouvelles lignes de production des @Peugeot e3008 et e5008 : des #SUV électriques Premium, pourvus de moteurs et de batteries 100% "Made In France" : c'est une… https://t.co/fa9Lai9htH
— Marc Ferracci (@FerracciMarc) 2024-10-03T16:16:52.000Z
Lors de son déplacement, le ministre a salué l’initiative de Peugeot qui a lancé la production des 3008 et 5008 électriques sur un site de production français. Selon lui, « la reconquête industrielle de notre pays est non seulement possible, mais bel et bien en marche ». Il a conclu sa déclaration en affirmant que le gouvernement se prononcerait « dans les prochaines semaines » au sujet d’un éventuel coup de pouce.
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