AccueilArticlesVoici pourquoi Olivier a adopté une Fiat Topolino électrique à 59 euros par mois

Voici pourquoi Olivier a adopté une Fiat Topolino électrique à 59 euros par mois

La suite de votre contenu après cette annonce

La Fiat Topolino d'Olivier
La Fiat Topolino d'Olivier

A 56 ans, Olivier est bien titulaire du permis B et roule principalement avec une Renault Megane E-Tech. Mais pour les petits trajets autour de chez lui, c’est le quadricycle électrique Fiat Topolino qui emporte sa préférence. Il nous explique pourquoi ce modèle lui donne toute satisfaction, au-delà des points perfectibles qu’il a recensés.

Une Topolino à défaut d’Ami

Rouler en voiture électrique, c’est toujours un défi pour beaucoup d’automobilistes qui ne l’envisagent pas encore. Mais le faire en plus avec un quadricycle léger dont la vitesse est limitée à 45 km/h, c’est tout simplement impensable. Pour Olivier, la Fiat Topolino est un catalyseur de joie, de bonne humeur et d’amusement : « Pas mal d’ados sont déçus de voir sortir de ma voiture un homme comme moi avec une large carrure alors qu’ils espéraient très certainement découvrir une jolie fille. La Topolino a sans doute un côté féminin ».

Notre lecteur s’intéressait déjà au concept de base de ce quadricycle avant même que Fiat se l’approprie : « J’avais auparavant commandé par le biais de mon entreprise une Citroën Ami. Je ne l’avais alors vue qu’en photo, jamais sur la route. En raison d’un problème, je n’ai pas reçu ce modèle. Ce qui m’a permis de me porter sur la Topolino rapidement après l’avoir découverte sur Automobile Propre en novembre 2023. Je me suis de suite inscrit sur le site de Fiat qui a ouvert les commandes le 22 ».

Très précisément, l’électromobiliste a passé la sienne le 15 décembre suivant : « Le véhicule m’a été livré le 31 mai 2024. J’ai pris une LLD sur 36 mois pour 15 000 km sur la période. Après un premier loyer de 900 euros, les suivants sont à 58,90. En comptant l’assurance à 206 euros l’année, ça me fait mensuellement 76 euros. J’ai pris au tiers, car en tous risques le montant de la prime dépassait celui du loyer. J’assume ce choix, mais je ne le conseille pas aux autres. C’est un risque calculé que je prends car je ne m’écarte pas beaucoup de chez moi avec cette voiture ».

Où amener la Topolino pour les rappels ?

La livraison a pris des airs d’expédition : « Je suis à côté d’Uzès dans le Gard. J’ai dû aller chercher ma Topolino à Bagnols-sur-Cèze, à une trentaine de kilomètres. Il n’y avait rien plus près. Très sympa, le garagiste m’a confié qu’il ne touchait rien pour me livrer la voiture qu’il avait bien préparée. J’ai pris des petites routes pour rentrer, car je ne me sens pas très à l’aise de passer par les nationales et départementales bordées de platanes. En ne pouvant pas dépasser les 45 km/h, on ralentit les autres automobilistes ».

Avec un tel véhicule, la proximité d’un garage qui puisse intervenir dessus est importante : « J’ai reçu assez rapidement trois rappels concernant respectivement des rétroviseurs non conformes, un volant désaligné par rapport aux roues, et une mise à jour de logiciel. Le garage de Bagnols-sur-Cèze m’a répondu qu’il ne faisait pas l’entretien de la Topolino et qu’il faudrait certainement que j’aille jusqu’à Orange. Ne voulant pas emmener par la route à plus de 50 km de chez moi la Topolino, je n’ai pas encore fait effectuer ces rappels qui ne m’ont pas inquiété ».

La situation devrait toutefois se débloquer rapidement : « J’ai remarqué récemment que le garage Citroën d’Uzès fait aussi Fiat maintenant. Avant l’interview, j’ai voulu vérifier si je pourrais maintenant lui confier mon quadricycle. Comme l’établissement Laborie est habilité à intervenir sur l’Ami pour les mêmes rappels, il m’a répondu qu’il accepte de le faire aussi pour ma Topolino. Je trouve ça vraiment super, car j’ai maintenant la possibilité d’amener mon véhicule à l’entretien à proximité de chez moi ».

Une voiture sourire

Olivier n’a pas été séduit seulement par l’offre financière intéressante de Fiat : « C’est la bouille craquante façon ancienne 500 qui a déclenché l’envie d’acheter la Topolino. Je la gare devant la fenêtre. Quand je la regarde, je ressens de la bonne humeur. Je suis très satisfait de l’ambiance globale qu’elle apporte ».

Notre lecteur n’est pas le seul à admirer son quadricycle électrique : « La Topolino génère beaucoup de sympathie autour d’elle. Encore tout dernièrement, trois enfants de 5-6 ans m’ont fait des signes quand je suis passé. Comme c’est la seule à Uzès a priori, les gens la regardent bien. Des personnes viennent vers moi pour me demander si c’est une voiture sans permis, à partir de quel âge elle peut être conduite, son autonomie, etc. Je n’ai jamais eu de véhicule qui faisait autant d’effet sur les autres ».

À lire aussiTémoignage : Sylvain a fait confiance à l’occasion en fin de garantie pour sa première voiture électrique

L’engin éveille aussi des souvenirs : « Cette voiture amène un côté très détendu. Je ne ferme jamais les portes. Un peu comme avec une ancienne Citroën Méhari près de la plage, je n’éprouve pas de crainte qu’on me la vole dans ma ville. À Paris, ce serait différent. Je ressens avec la Topolino comme un retour à des choses simples, à des voitures pas compliquées comme la Renault 4L, la Citroën 2 CV et les anciennes Fiat 500. Avec cet esprit downsizing, il se passe quelque chose d’agréable. Je ressens de la satisfaction à rouler simple ».

Usages

Olivier et sa femme utilisent la Topolino pour deux usages principaux : « Nous la prenons déjà pour nous rendre en ville à Uzès, à quelques kilomètres de chez nous. Du fait de son encombrement réduit, elle peut se garer là où d’autres voitures ne peuvent pas se loger. Ce qui est très pratique, notamment les jours de marché et pour la laisser à proximité de l’endroit où nous voulons aller. C’est le véhicule urbain par excellence. Il y a une véritable satisfaction à rouler en ville avec la Topolino ».

L’engin sert également d’utilitaire : « Je me sers aussi de cette voiture pour aller à la déchèterie située à 7-8 km de chez moi. J’ai été positivement surpris de l’aspect pratique qu’elle peut endosser. Au final, elle offre pas mal de volume. Comme l’intérieur est très basique, on n’a pas peur de salir et il n’y a rien à abîmer. En cas de besoin, les matériaux se nettoient facilement. Tout cela contribue à utiliser la Topolino de façon très détendue ».

Notre lecteur a par ailleurs pensé à son fils en signant pour le quadricycle électrique de Stellantis : « Cette voiture pouvait lui permettre de rouler dans les alentours avec un petit véhicule. Il vient d’avoir 18 ans. La perspective de l’utiliser l’a motivé à passer son code. Mon fils sera sans doute content de pouvoir se servir de la Topolino l’été prochain, même si, maintenant, il se projette surtout dans une vie d’étudiant à Lyon et se voit davantage avec une voiture classique ».

Un engin perfectible

Bien aimer sa voiture n’empêche pas Olivier d’avoir un jugement moins positif sur certains points : « Stellantis n’a pas fait beaucoup d’efforts de conception en dehors de la présentation extérieure. Avec ses tubes carrés et soudés, la Topolino reste très basique. Ce qui ne m’empêche toutefois pas d’être satisfait de cette voiture. J’aime bien la porte à ouverture suicide pour le conducteur, car c’est ainsi très agréable de sortir du véhicule ».

Notre lecteur a noté quelques anomalies et manques : « Curieusement, le rétroéclairage de l’afficheur est en mode nuit en permanence. C’est difficilement lisible en journée, en dehors de la vitesse instantanée qui de toute façon est limitée à 45 km/h. De l’air passe par la poignée de porte du conducteur. En plus d’apporter du froid à bord l’hiver, ça dénote un niveau de qualité assez bas. Pareil pour l’ambiance sonore sur laquelle il y aurait un travail à faire pour aboutir à une meilleure sensation. Le bruit de la transmission et du moteur à l’accélération et à la régénération n’est vraiment pas agréable ».

À lire aussiTémoignage : pourquoi il ne faut pas renoncer aux ZFE selon ce médecin

Le quinquagénaire pointe aussi une dotation un peu chiche : « Même un aspirateur à moins de 100 euros est équipé d’un enrouleur de câble. Ce serait bien d’avoir ça dans la Topolino plutôt que de s’embêter à glisser le fil dans son logement. Je trouve qu’ils y sont allés un peu trop à l’économie. Le véhicule étant pas mal tape-cul, on y gagnerait à avoir des sièges offrant davantage de confort ».

Et après ?

Au final, dans quelles dispositions est Olivier après dix mois d’usage de sa Fiat Topolino électrique ? « Elle est cool, elle est jolie, bref je lui passe tout. Je ne regrette absolument pas de l’avoir prise. Avec de genre de véhicules qui semblent revenir du passé, on entretient un peu le sentiment d’accéder à un paradis perdu ».

Ce qui pourrait peut-être décider notre lecteur à acheter cette voiture à la fin du contrat de location : « En fait, je ne sais pas encore. Pour repartir sur un autre modèle, il me faudrait retrouver la même philosophie, mais avec une meilleure finition. J’ai, par exemple, pensé à la Microlino. J’aime bien l’intention, mais, à près de 20 000 euros, je n’irai pas jusque-là ».

Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Olivier pour sa réactivité, son accueil au téléphone, sa sympathie et son témoignage.

Pour rappel, toute contribution désobligeante à l’encontre de nos interviewés, de leur vie, de leurs choix, et/ou de leurs idées sera supprimée. Merci de votre compréhension.

Avis de l'auteur

En vert pastel avec son porte-bagages à l'arrière, la Fiat Topolino attire effectivement les regards. Ils sont le plus souvent bienveillants car l'engin affiche, il est vrai, une bouille qui rappelle vraiment la 500 des sixties et de la décade suivante. Elle incarne parfaitement cette Dolce Vita qui fait resurgir une certaine nostalgie. À côté, la Citroën Ami fait un peu pâle figure, même si pas mal de ses adoptants l'apprécient également beaucoup. Quoi qu'il en soit, rouler avec un quadricycle quand on a le permis B, ce n'est pas très courant. Et pourtant, pour trouver de la place en ville, c'est vrai que ces modèles font la différence. J'avais déjà eu l'occasion d'en profiter avec mon ancienne Citroën C-Zero au gabarit un peu plus important et classée administrativement dans le genre VP. Quelque part, le témoignage d'Olivier veut remettre quelques pendules à l'heure. Et notamment que les gros SUV ne sont pas forcément ce que nombre d'automobilistes recherchent pour circuler en ville. Les mignonnes petites voitures ont de l'avenir dans ce décor. Tout comme les deux-roues, les quadricycles ne sont pas encore obligatoirement alourdis, au moins sur la facture, par tout un tas de trucs qu'impose l'Euro NCAP au titre de la sécurité. Un peu plus de simplicité et surtout de civisme dans la conduite seraient bienvenus.

Philippe SCHWOERER

La suite de votre contenu après cette annonce

La suite de votre contenu après cette annonce


Vous aimez le véhicule Fiat Topolino ?Réservez votre essai

Les véhicules Fiat

Fiat 500e électrique

Fiat 500e électrique

4.0(11 avis)
Autonomie190 à 460 km
Puissance50 à 85 ch
MotorisationÉlectrique

À partir de 26 200 €

Fiat Grande Panda

Fiat Grande Panda

(0 avis)
Autonomie320 km
Puissance100 ch
MotorisationÉlectrique

À partir de 24 900 €

Fiat 600 électrique

Fiat 600 électrique

(0 avis)
Autonomie406 à 591 km
Puissance100 ch
MotorisationÉlectrique

À partir de 35 900 €

Nos guides