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La Toyota Prius, on aime ou on aime pas, mais force est d’admettre qu’elle est celle qui depuis 10 ans1 a beaucoup contribué à faire connaître la technologie hybride. En France, bien que les volumes vendus soient restés relativement faibles jusqu’en 2007, la Prius II est de plus en plus présente sur le marché de l’occasion, à des prix de plus en plus accessibles.
Des nombreux propriétaires de Prius II que j’ai eu l’occasion d’interroger au cours des derniers mois, la fiabilité est indiscutablement le point fort le plus souvent cité, y compris chez les propriétaires de Prius affichant déjà plus de 200 000 km au compteur.
S’agissant du système hybride, aucun dysfonctionnement particulier à signaler si ce n’est le fait que le moteur thermique semble se mettre en route plus rapidement lors du démarrage de l’auto, y compris en été.
Pour beaucoup d’amateur de petites cylindrées Diesel, la consommation réelle affichée par la Toyota Prius n’a rien d’extraordinaire. Pourtant, lorsque l’on y regarde de plus près, la Prius fait indiscutablement partie des véhicules d’occasion les plus sobres qui existent car la technologie hybride Toyota a cet énorme avantage d’inciter assez naturellement le conducteur a adopter une conduite souple et économique.
Bien aidé par le gestionnaire d’énergie qui trone fièrement sur l’écran central de la planche de bord, le conducteur peut rapidement se prendre à jouer à tomber sous la barre des 4L/100km de moyenne une fois la technique du « pulse & glide » bien maîtrisée !
Or, 4 litres d’essence aux 100km, c’est autant de CO2 qu’un petit Diesel capable de 3,5L/100km en moyenne, particules et NOx en sus. Vous en connaissez beaucoup vous des petites voitures Diesel qui consomment moins de 3,5L/100km en moyenne dans la vraie vie ? Moi non.
Outre la fiabilité et une consommation raisonnable, l’autre point important qui entre généralement en compte lorsque l’on recherche un véhicule d’occasion, c’est le budget entretien qui idéalement doit être le plus faible possible. Et là encore, la Toyota Prius II n’a vraiment pas à rougir face à la concurrence ! Son système hybride permet de réaliser une économie non négligeable sur des pièces d’usures telles que les freins, l’embrayage ou encore les amortisseurs.
Autre atout non négligeable : l’absence de courroie de distribution. Vu le prix moyen facturé pour le remplacement périodique de cet organe, c’est là encore une économie non négligeable pour l’utilisateur.
Sur le marché de l’occasion, on trouve assez facilement des Toyota Prius II autour de 8000/8500€ affichant moins de 120 000 km au compteur. C’est certes un peu plus cher que certaines berlines compactes Diesel du même âge mais après 3 ou 4 ans d’utilisation, la probabilité pour que le prix de revient kilométrique tourne à l’avantage de la Prius est loin d’être nul. Un constat qui serait encore plus vrai si nous avions la chance de vivre dans un pays où la fiscalité carburant était bâtie sur la logique et la modernité plutôt que sur la débilité et la nostalgie du XXème siècle.
Vive le futur sobre et intelligent !
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