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La Mini Cooper SE est particulièrement sobre sur autoroute. Une autonomie qui lui permet de voyager sans sacrifice. On fait le point.
Equipée d’une batterie de près de 50 kWh de capacité utile, la Mini Cooper SE présente des consommations plutôt maîtrisées malgré ses spécificités. Plus que suffisant au quotidien, le rayon d’action n’a rien d’un calvaire sur autoroute, pour une voiture électrique de ce segment cela s’entend. Preuve en est sur notre redoutable parcours autoroutier entre Lyon et Paris.
Nous avons publié la semaine dernière la première partie de ce Supertest. Voici un très bref rappel des chiffres :
Sur les brochures, Mini annonce un pic de puissance de recharge rapide de 95 kW. Dans la réalité, il n’est pas rare d’atteindre la barre des 100 kW. Mais il faudra pour cela brancher la voiture avec un taux de 10 %, voire un peu moins. Au-delà, la puissance commence à chuter, pour former deux marches jusqu’à 80 % de charge. Il n’est toutefois pas nécessaire d’attendre davantage une fois ce taux atteint.
Car ce n’est pas tant le 80-90 % en 13 minutes que la puissance ridicule au-delà de 90 % qui aura raison des plus patients : dès ce seuil, il faut attendre 55 minutes pour le plein complet ! Certes, recharger au-delà des 80 % n’est pas dans les pratiques régulières des conducteurs de voitures électriques. Mais cela peut être utile dans certains cas, surtout avec une voiture à l’autonomie plutôt réduite dans l’absolu.
10 à 80 % | 80 à 100 % | 10 à 100 % | |
Temps de recharge (en min) | 31 | 68 | 99 |
Autonomie gagnée (en km) | 176 | 50 | 227 |
Au final, le 10-80 % est exécuté en 31 minutes à une puissance moyenne de 73 kW, et il faut compter 1 h 39 pour un plein complet. À noter que sur les bornes de recharge lente en courant alternatif (11 kW), nous avons chronométré le 10-100 % en 5 h 02. Le 80-100 % est ici réalisé en 1 h 21, contre 1 h 08 en recharge rapide… Enfin, notons que la recharge DC 50 kW, courante en ville, immobilise la voiture pendant 43 minutes pour le 10-80 %.
Avec 15 minutes pour passer de 10 à 48 % de charge, la Mini Cooper SE récupère un peu moins de 100 km dans ce laps de temps. En une demi-heure, elle peut compter sur un peu plus de 170 km, et dépasse la barre des 200 km au bout de 45 minutes. Avec une meilleure puissance moyenne, une Peugeot e-208 GT fait mieux, mais l’on parle ici d’une poignée de kilomètres qui ne changent pas la donne dans la réalité.
En moyenne, les bornes de recharge rapide ont délivré 37,7 kWh entre 10 et 80 % de charge. Avec une autonomie de 255 km sur autoroute, cela représente un coût direct de 12,6 €/100 km avec des recharges rapides au prix moyen de 0,59 €/100 km. Comme d’habitude, on évoque ici un maximum théorique, et les solutions de recharge retenues avant et après le trajet (recharge à domicile, bornes AC publiques, bornes DC, …) permettront d’abaisser ou non le coût. Avec 50,3 kWh comptabilisés en AC sur une recharge complète (10-100 %) et en prenant en compte l’autonomie mixte, le coût passe de 4 €/100 km (recharge à domicile) à 7 €/100 km (bornes publiques). Là encore, abonnements, tarifs préférentiels, heure pleine/heure creuse, … feront la différence.
Prix du plein (10 à 80 %) | Coût trajet mixte | Coût sur autoroute | |
AC à domicile (0,25 €/kWh) | 9,8 € | 3,9 €/100 km | 5,6 €/100 km |
AC sur bornes publiques (0,45 €/kWh) | 17,6 € | 7,1 €/100 km | 10,0 €/100 km |
DC sur bornes publiques (0,59 €/kWh) | 37,7 € | 8,9 €/100 km | 12,6 €/100 km |
La Mini Cooper SE a été capable de boucler notre trajet type de 500 km entre le sud de Lyon et Paris en 5 h 20. Seulement deux pauses-recharge ont été nécessaires. La première s’est déroulée après une étape de 200 km à l’aire de Beaune. La suivante, où nous sommes arrivés avec 5 % de charge restante 190 km plus loin, a été plus courte pour nous permettre de passer la ligne d’arrivée avec 20 % de charge restante.
Au final, nous sommes restés immobilisés devant les bornes pour un total de 52 minutes. En ajoutant le temps de trajet habituel et à un forfait de quatre minutes par arrêt (évolution sur les aires, raccordements, …), la Mini Cooper SE a bouclé ces 500 km en 5 h 20. Un chrono identique à celui d’une Volkswagen ID.3, mais à peine inférieur de quatre minutes par rapport à une Peugeot e-208 GT. Rappelons que nous jouons avec les petits chiffres, mais que les différences sont bien entendu à relativiser. Mais il faut remarquer que la Mini Cooper SE voyage aussi rapidement qu’un BMW iX1 xDrive30 et colle un quart d’heure à la Renault 5 e-Tech. En prenant en compte les données relevées au cours de cet aller-retour (19,1 kWh/100 km de moyenne), la citadine a besoin de cinq pauses recharge (2 h 10), portant à 11 h 10 le temps de trajet pour 1 000 km.
Avec cette nouvelle génération, et surtout avec cette déclinaison SE dotée d’une batterie de 50 kWh, la Mini Cooper SE ne se cantonne pas seulement à la ville. Certes, c’est là qu’elle y est la plus à l’aise, avec un bel agrément de conduite et des consommations maîtrisées. Mais ceux pour qui les sensations en virage passent au second plan pourraient bien regretter son amortissement ferme, alors que la plupart trouvera le coffre un peu juste. Reste qu’un client Mini sait où il met les pieds. Surtout, la Cooper SE sait s’aventurer sans crainte sur l’autoroute avec un appétit toujours raisonnable et des performances de recharge rapide correctes pour le segment.
Côté tarif, la Mini Cooper SE démarre au prix 34 450 € en finition Essential d’entrée de gamme. En finition Favoured, la citadine grimpe à 39 865 €. Des prestations cher payées dans l’absolu, d’autant que la Mini Cooper ne profite pas encore de bonus écologique en raison de sa production en Chine dans les usines de Great Wall.
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