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Stellantis a déposé un brevet pour mettre au point un système capable d’imiter les vibrations des voitures thermiques. Le géant automobile cherche a priori à intégrer cette nouvelle technologie sur sa future Dodge électrique.
Si les voitures électriques n’ont plus rien à prouver du côté des performances ou de la vitesse, les émotions ressenties restent assez différentes de celles perçues avec les thermiques. C’est un constat que de nombreux constructeurs et utilisateurs font. Afin de changer la donne, Stellantis a déposé un brevet pour développer un système capable d’imiter les vibrations des modèles équipés d’un moteur à combustion interne.
Le géant automobile cherche vraisemblablement à installer ce système sur sa future Dodge Charger électrique. La muscle-car dérivée du concept Charger Daytona SRT s’est montrée il y a quelques semaines. Dodge a promis une transmission intégrale avec un système 800V pour sa nouvelle Charger électrique. Avec ses 455 ch, la future voiture électrique américaine devrait séduire un public de niche.
À lire aussiLe plaisir de conduite est-il mort avec la voiture électrique ?Les personnes qui achètent une Dodge sont de grands amateurs d’automobiles et généralement très attachés aux sensations ressenties lors de la conduite. Pour éviter une transition trop brutale, Stellantis proposera également une version essence de ce futur modèle. Mais pour convaincre ses clients de passer à l’électrique, Dodge veut avoir de bons arguments. Ce système pour imiter les vibrations pourrait en être un de plus.
Ce brevet déposé l’année dernière présente un système d’amélioration active du son et un système d’amélioration des vibrations. Objectif : rétablir certaines sensations perdues à l’ère de l’électrique. Dans le document déposé par le géant automobile auprès de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), mentionne spécifiquement la muscle-car.
En plus du système d’échappement Fratazonic présenté par Dodge (un peu comme le « N Active Sound » de la Hyundai sur la Ioniq 5 N) , la marque veut donc prolonger l’expérience encore plus loin pour les futurs propriétaires de cette Daytona électrique. Concrètement, le constructeur pourrait utiliser un générateur de force pour faire vibrer le châssis ou la carrosserie du véhicule.
À lire aussiLe patron de Stellantis pense que la guerre des prix lancée par Tesla peut mal finirLe tout grâce à des capteurs envoyant des informations sur la conduite de l’utilisateur. Des vibrations pourraient également être transmises au niveau du volant ou du siège du conducteur. Un peu comme un simulateur de course haut de gamme. Maintenant, reste à savoir si de tels artifices peuvent convaincre les futurs clients. Ces technologies peuvent-elles vraiment reproduire l’expérience d’un gros V8 ?
Valentin Cimino
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