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En matière de mobilité durable, le salon des maires donnait son cadre à une multitude d’offres en véhicules partagés, et en recharge pour véhicules électriques. On trouvait aussi des stands proposant des solutions pour rouler plus propre avec des motorisations thermiques.
Ciblant directement les communes et collectivités, Mobeewat a imaginé une architecture complète qui comprend : 1 ombrière photovoltaïque 4 places de 9 kWc de puissance installée (de quoi parcourir entre 10.000 et 15.000 km par an), 4 bornes de recharge 7 kW accessibles avec un badge, 1 Renault Zoé 40, 1 application pour gérer l’autopartage, et, en option, des services annexes (covoiturage, transport à la demande, etc.).
Spécialiste de l’autopartage électrique, Clem’ présentait sa solution Web et mobile applicable aux collectivités, aux entreprises, et aux résidences collectives, notamment en habitat social. L’offre comprend, entre autres, une connexion aux réseaux intelligents et l’interopérabilité avec les acteurs locaux en mobilité. Marque du groupe PSA, Free2Move n’est pas réservé aux engins électriques. Elle permet de mettre en place l’autopartage, mais aussi de gérer une flotte de véhicules.
Le salon a été l’occasion pour diverses entreprises d’annoncer leur déploiement prochain en France. Ainsi Oribiki qui promet à brève échéance pour Paris un nouveau service de location de vélos à assistance électrique. Avec des engins simples d’apparence et à la fois design (cadre bleu, équipements de protection blancs, pneus rouges), l’on fait cependant un pas en avant dans le confort, avec un cadenas de verrouillage intégré au panier de transport placé à l’avant, un support pour téléphone mobile muni d’une prise de recharge, un éclairage avant et arrière intégré au cadre et alimenté par ses propres petits panneaux photovoltaïques. A noter, concernant les vélos, y compris modèles branchés, la machine à laver mise en démonstration par l’entreprise allemande Cycle Wash.
Créé en Indes en 2015, Zify navigue depuis 2017 sous pavillon français, proposant des solutions de mobilité B2C et B2B très diverses. Via un partenariat avec Peugeot, la startup propose des scooters électriques en location, soit directement avec les particuliers, soit pour les collectivités et entreprises à travers une architecture complète qui comprend une application de gestion. Zify ouvre sa base de covoiturage avec une ville française, dans quelques semaines, avant fin 2018. La Française des jeux est embarquée dans l’aventure, ses points de vente étant exploités comme sites de rencontre dans ce cadre. Pour les conducteurs, l’adhésion comprend des facilités pour l’assurance du véhicule, son lavage, et les parkings.
Filiale des Autocars Dominique, transporteur privé basé à Buc (78), B.E. green propose depuis 2010 des offres de location en bus et cars électriques, pour de longues durées en exploitation régulière, le temps d’une saison en stations balnéaires ou de ski, ou pour quelques jours, le temps d’un événement. L’arrivée des poids lourds électriques de transport en commun promet le développement de l’activité de B.E. green qui s’est, par exemple, associé à Flixbus pour lancer il y a quelques mois une ligne régulière branchée entre Paris et Amiens (80). D’autres exploitations de ce type sont à venir.
Dans un carré également occupé par l’Avere-France se trouvaient les fabricants de bornes de recharge les plus connus, comme DBT, ABB, et, dans une moindre mesure, Nexans. A proximité : Scame. Dans un autre secteur du salon, on trouvait une borne EVBox, et une solution signée Grolleau pour la recharge des batteries des vélos à assistance électrique placés dans des casiers verrouillés.
Toujours pour les vélos électriques, l’entreprise portugaise Metalogalva exposait sa discrète borne de recharge intégrée à des candélabres design. L’idée nous a pris d’interroger d’autres fabricants de lampadaires sur ce genre d’architecture. Quelle surprise de constater que des entreprises françaises spécialisées dans l’éclairage public n’ont pas d’offre en combo candélabre-borne de recharge, et, pire encore, n’en voient pas l’utilité ni n’en imagine prochainement à leur catalogue ! Et pourtant, l’adoption d’ampoules à basse consommation laisse la possibilité d’intégrer une recharge lente sans avoir à modifier le câblage électrique qui arrive aux structures.
Parmi les différentes entreprises chargées d’installer et gérer les réseaux, G2 Mobility distribuait des catalogues qui présentaient ses offres et ses réalisations en France pour des maillages de recharge. De façon plus modeste et davantage orientée pour une utilisation interne des entreprises, Ze-Watt communiquait sur sa solution clé en main. A l’inverse, il fallait chercher un peu plus, sur les stands des grandes entreprises plantés parfois dans d’autres bâtiments du salon, leurs propositions de services pour la recharge des véhicules électriques et hybrides rechargeables. Ainsi, par exemple, pour Bouygues Energies & Services, mais aussi EDF chez lequel des Renault Twizy invitaient à s’intéresser à sa filiale spécialisée Izivia. Cetre dernière a ici officialisé la signature de 2 nouveaux contrats qui totalisent l’exploitation de 1.000 points de charge (réseau Auto Bleue de la métropole Nice-Côte d’Azur, réseau Ouest Charge en Bretagne). La plateforme d’interopérabilité Hubect disposait d’un emplacement également.
Abel Réseaux, implanté à Brive (19), avait réservé une partie de son stand à présenter son évolution autour des transformateurs électriques utilisés pour les réseaux rapides 50 kW. Un commercial nous a indiqué que la cuve de ces appareils était désormais en aluminium afin de mieux dissiper la chaleur résultant d’une succession de recharges.
Des entreprises proposaient au salon des maires des solutions de financement en véhicules basées sur la rémunération publicitaire : TrafiCommunication, Visiocom et France Infocom. La LLD est payée grâce aux annonces peintes sur la carrosserie. Restent à la charge des collectivités, pour un kilométrage illimité : l’assurance, l’entretien et les frais d’énergie. Parmi les véhicules candidats à ce scénario, des Renault Kangoo et Peugeot Partner électriques.
En avril 2018 était annoncée au journal officiel la possibilité pour les professionnels d’utiliser un nouveau carburant à la place du gazole dans les moteurs diesel. Il s’agit du B100, un composé d’esters méthyliques d’acides gras, pour lequel les exploitants devront impérativement disposer d’une cuve dédiée et assurer leur propre approvisionnement. Dans ce cadre a été créée par des agriculteurs l’entreprise Oleo100, qui disposera à terme en France de 6 usines.
La première, en exploitation pilote, est basée à Rouen (76). Suivront les sites de Montoir-de-Bretagne (44) et de Sète (34). Par cette action, les acteurs de cette filière entendent se baser sur le principe de l’économie circulaire pour renouer un lien entre les villes et les campagnes. L’objectif est d’acheter 4 millions de tonnes de graines de colza par an aux coopératives agricoles, le reste de la plante servant de tourteau pour l’alimentation animale. L’exploitation de cette ressource démarre maintenant, par l’alimentation d’une flotte de camion de livraisons aux couleurs de Transgourmet, entreprise de distribution de produits frais, d’épicerie, et/ou surgelés auprès des professionnels de la restauration et de la boulangerie-pâtisserie. Oleo100 espère fournir les flottes captives de poids lourds, depuis les bennes à ordures ménagères jusqu’aux cars de ramassage scolaire. Des négociations sont déjà en cours avec une dizaine de collectivités, nous a assuré un commercial sur le stand.
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