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Des contrôles renforcés pour les bornes de recharge en 2025

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La France veut plus de transparence et de simplicité aux bornes de recharge. Pour ce faire, la DGCCRF engagera une campagne de contrôles renforcés dès 2025. Objectif : vérifier le respect du nouveau règlement européen AFIR. Et s’assurer que les consommateurs équipés d’un véhicule électrique ne sont pas lésés.

Manque de transparence, pas la possibilité de payer avec une carte bancaire, plusieurs applications à télécharger… Voilà les reproches que beaucoup font encore au sujet des bornes de recharge françaises. C’est aussi le constat de certains représentants de la nation. Le député Karl Olive a récemment fait part de ses inquiétudes à ce sujet dans une lettre adressée au ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie.

Bercy veut plus de transparence dans les stations de recharge

Selon lui, le « manque de transparence tarifaire » et « l’absence de cartes bancaires acceptées sur la majorité des bornes » sont deux freins à « l’adoption du véhicule électrique ». Il estime aussi que cela complique la recharge pour les propriétaires. Pour répondre à ces inquiétudes croissantes, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) entre en jeu.

Ce service qui dépend du ministère de l’Économie, engagera une « campagne de contrôles renforcés dès 2025 ». L’objectif est le suivant : vérifier le respect des obligations instaurées par le règlement européen AFIR (régulation sur l’infrastructure des carburants alternatifs). Bercy précise vouloir « s’assurer que les consommateurs bénéficient d’informations claires sur les prix » et de « modalités de paiement simplifiées ».

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Toutes les bornes ouvertes depuis le 13 avril 2024 doivent normalement permettre le paiement des sessions de recharge de manière anonyme. Sans nécessité de s’inscrire ou de souscrire un contrat. Enfin, les tarifs doivent être clairement affichés. Si ces normes ne sont pas respectées, la DGCCRF pourrait appliquer de lourdes amendes. Entre 15 000 et 75 000 euros en cas de manquement à l’AFIR.

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