Usine de batteries : Northvolt est en difficulté, Volvo se retrouve dans l'embarras

Il y a quelques mois, Northvolt et Volvo avaient décidé d’unir leurs forces pour monter Novo Energy, une co-entreprise spécialisée dans les batteries de voitures électriques. Le premier étant en grande difficulté, Volvo souhaite prendre le contrôle total de l’entité afin de « sécuriser son investissement ».  

C’est officiel : Volvo a déclaré vouloir racheter entièrement Novo Energy, une co-entreprise montée avec Northvolt. La raison est simple : le géant suédois des batteries n’a pas rempli ses obligations financières. Et pour cause… l’entreprise traverse une période délicate. Elle a été obligée de restructurer ses activités, d’annuler plusieurs projets et même de se séparer de 1 600 salariés il y a quelques semaines.

Que va devenir Novo Energy sans Northvolt ?

Volvo a informé Northvolt qu’il exercerait son « droit de rachat » pour acquérir la totalité des actions dans Novo Energy. Dans le communiqué de presse relayé par le constructeur, on peut lire que « cette action fait suite à une violation du pacte d’actionnaires entre les parties, Northvolt n’ayant pas rempli ses obligations financières ». Avant de préciser que l’objectif est « d’avoir un dialogue constructif avec Northvolt ».

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Northvolt ne va pas bien. La firme pourrait même conclure un financement de sauvetage de 300 millions de dollars. À ce jour, impossible de dire ce qu’il adviendra de Novo Energy. Selon Volvo, plusieurs scénarios vont être étudiés afin de « protéger l’investissement ». Les travaux de l’usine de Göteborg ont déjà commencé et la marque ne s’attendait pas à devoir assumer la suite de l’aventure toute seule.

À ce propos, Volvo a déclaré « ne pas vouloir réaliser la production de cellules de batteries seule, mais seulement avec un partenaire ». On peut lire que « toute production de batteries chez Novo Energy dépend de la participation d’un tiers. Cependant, il n’est pas non plus exclu qu’aucune cellule de batterie ne soit fabriquée dans cette usine, car le bâtiment pourrait très bien servir à autre chose ».