AccueilArticlesMondial de l’auto 2024 : voici les nouveautés électriques chinoises qu'il ne fallait pas rater

Mondial de l’auto 2024 : voici les nouveautés électriques chinoises qu'il ne fallait pas rater

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Les constructeurs de République Populaire sont présents en force à la Porte de Versailles !

BYD Sealion 7 : le Model Y chinois

Le « tueur de Model Y » est un cliché usé jusqu’à la corde sur ce site comme sur d’autres. Mais ce SUV de 4,83 m est bien la réponse de BYD à la marque d’Elon Musk.

À bord, on retrouve l’écran central XXL, mais aussi un combiné d’instrumentation numérique. La qualité de fabrication nous a semblé très correcte, tout comme le volume du coffre, augmenté par un gouffresque double-fond.

Les batteries LFP « maison » proposent jusqu’à 91,3 kWh tandis que la crête du chargeur atteint 230 kW.

Les premiers exemplaires sont déjà chargés dans les cargos, cependant les tarifs n’ont pas encore été confirmés. On ne devrait pas être bien loin d’un certain constructeur américain. Nous essaierons la BYD Sealion 7 en novembre, au moment où les premiers clients recevront leurs véhicules.

Leapmotor B10 : le Scénic dans le viseur

Désormais lié avec Stellantis via une coentreprise et un contrat de distribution hors de Chine, le constructeur chinois dévoile à Paris son troisième véhicule destiné à l’exportation. Le Leapmotor B10 rejoindra bientôt la gamme, jusqu’ici constituée par la petite T03 et le costaud C10.

Ce SUV électrique de 4,50 m jouera dans la même cour que le récent Renault Scénic. Il devrait brandir bien haut son tarif, probablement autour de 32 à 34 000 euros. Le véhicule placé sur le stand ne laissait pas voir son habitacle : difficile de se faire une idée de la qualité de fabrication.

Mais ceci n’a pas empêché Luca de Meo, patron de Renault et grand rival de Carlos Tavares, de venir observer très attentivement devant nous ce nouveau venu.

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GAC Aion V : à pas de loup

Guangzhou Automobile Group construit deux millions de voitures par an, pour Toyota ou Honda, mais aussi sous ses propres marques. La griffe 100 % électrique, Aion, arrivera prochainement chez nous. Cela commencera par le Portugal ou la Suisse en 2025 avant de viser les plus grands marchés comme la France l’année suivante.

Nous avons pu tester le GAC Aion V juste avant l’ouverture du salon. Le SUV éléctrique de 4,60 nous a impressionné par son espace à bord et le sérieux de sa réalisation (la marque dit « avoir beaucoup appris » au contact de ses partenaires japonais). En revanche, l’infodivertissement n’était pas encore fonctionnel…

Pour nous autres, le premier modèle marquant pourrait être l’Aion Y, absent à la Porte de Versailles. Cette compacte électrique aux ambitions mondiales sera présentée au public chinois dans quelques semaines au salon de… Guangzhou.

Xpeng P7+ : plus longue, plus efficiente

Pas certain qu’on la verra chez nous. Cette très grande berline (5,05 m) ne répond pas aux goûts actuels des Européens, malgré un coffre proposant plus de 700 litres d’emport.

La Xpeng P7+ brillera très probablement par des consommations minimalistes – la marque évoque 11,6 kWh/100 km – grâce à un SCx optimisé et des batteries au format raisonnable (60 et 76 kWh). On se rechargera au plus vite grâce à la tension à 800 volts, avec des 10-80 % en une vingtaine de minutes.

La marque en promet surtout beaucoup en matière d’utilisation de l’IA et de conduite autonome. Xpeng possède aujourd’hui 25 points de vente en France pour ses SUV G6 et G9. La voilure devrait doubler d’ici à un an.

Skyworth K et Q : vu à la TV

Cette jeune marque, figurant aux alentours de la 70ᵉ place des classements des ventes en Chine, s’implante déjà en France. L’entreprise était jusqu’ici connue pour détenir 6 % du parc de téléviseurs en République populaire. Au Mondial, elle présente notamment sur son stand tout blanc le Skyworth K et la Skyworth Q.

Le premier, déjà disponible, peut se satisfaire d’un excellent rapport prix/équipements avec un ticket d’entrée inférieur à 40 000 euros et une grande batterie de 86 kWh. On peine à comprendre, en revanche, pourquoi ne pas avoir opté pour la tension à 800 volts, pourtant disponible en Chine. Ici, on sera plafonné à 80 kW de recharge.

On ne dispose toutefois pas d’une fiche technique détaillée sur la lisse et plus pertinente Q (elle changera de nom), dont le format voisine avec les MG4 et autres Renault Mégane E-Tech. Le ticket d’entrée autour de 30 000 euros sera l’un de ses attraits à sa sortie au deuxième semestre 2025. Attendons un peu d’en savoir plus.

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Les autres…

Le groupe Dongfeng est bien présent à Paris, mettant en avant la marque Forthing. Elle s’est notamment implantée récemment en Italie via un importateur, proposant notamment à son catalogue le SUV électrique Forthing Friday, dont l’intérieur rappelle Mercedes avec son écran rectangulaire et ses aérateurs turbine.

À ses côtés, dans le pavillon 5.2., on peut découvrir les gros SUV de la marque Aito, coentreprises mélangeant des capitaux de Seres et du géant technologique Huawei. On fait aussi connaissance avec l’Aito 9, capable d’écrire « Hello Paris » avec des feux avant. Plus sérieusement, ce grand SUV de plus de 5,20 m permet d’embarquer une batterie de 100 kWh. Pas d’annonce, en revanche, concernant une commercialisation en France…

Ailleurs, on peut rencontrer la marque Hongqi (« drapeau rouge »), branche luxe de FAW, fondée dès l’ère maoïste. Elle présente surtout à Paris la très grande berline électrique Hongqi HS7 et le SUV grand format Hongqi EHS7. Ils seront distribués en France par la société Car East France (déjà importateur des utilitaires Maxus) avec des prix planchers respectifs de 49 990 euros et 53 990 euros.

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