La suite de votre contenu après cette annonce
Lors de la présentation du plan Renaulution, Luca de Meo n’a communiqué que peu d’informations sur les ambitions du groupe en matière de voiture autonome. Un choix qui s’explique à la fois par la situation particulière du constructeur, mais aussi par la nouvelle stratégie de l’Alliance.
Jadis sur toutes les lèvres, la voiture autonome semble être passée au second plan chez une grande partie des constructeurs, désormais focalisés sur l’électrification de leurs gammes. Renault n’échappe pas à la règle et n’a communiqué que de maigres informations lors de la présentation de son plan de relance Renaulution.
Pour Luca de Meo, le premier objectif reste de « survivre à la tempête » et de réorganiser son offre produits en ciblant des modèles à forte valeur ajoutée. Une liste de priorités dont la voiture autonome ne fait clairement pas partie.
Entre les problématiques réglementaires et les grands questionnements liés l’acceptation de la technologie par le grand public, la voiture autonome mettra encore quelques années avant de se démocratiser. Du moins sur le marché européen où le groupe tricolore concentre ses activités. Luca de Meo l’a compris et préfère se focaliser sur les leviers qui permettront de sortir de la crise au plus tôt. Un plan pragmatique qui n’est pas sans rappeler celui présenté en 2016 par PSA. À l’époque au bord de la faillite, le rival de Renault avait aussi choisi de prioriser les actions susceptibles de générer du cash rapidement.
À lire aussiRenaulution : découvrez les 13 futures voitures électriques Renault, Alpine et Mobilize !Au-delà de la situation très particulière de Renault, le positionnement est aussi justifié par la nouvelle stratégie de l’Alliance.
Pour arrêter d’avancer en ordre dispersé, chaque marque a désormais des domaines d’expertises bien particuliers. Annoncé en mai dernier, le plan stratégique de l’Alliance définit les rôles de chacun. Sur la voiture autonome, c’est Nissan qui est chargée de développer et d’expérimenter les solutions qui seront ensuite déployées sur l’ensemble des marques de l’Alliance.
« Pour nous, il n’est pas justifié d’être leader sur ces marchés (ADAS et voiture autonome NDLR) », a justifié Luca de Meo. « Par contre, nous adopterons rapidement ces technologies en tirant parti du push de Nissan ». Renault estime que la démocratisation de la voiture autonome sera plus rapide en Asie qu’en Europe. D’où le choix de l’Alliance de confier le sujet à Nissan.
Si la conduite autonome n’est pas une priorité, ce n’est pas le cas des fonctionnalités connectées. Celles-ci pèsent désormais lourd dans la stratégie du constructeur.
« Nos véhicules vont s’améliorer chaque jour à mesure que vous les conduisez », promet Luca de Meo. Monnaie courante chez Tesla, les mises à jour à distance seront progressivement déployées sur l’ensemble des véhicules Renault.
Luca de Meo promet aussi une révolution dans le numérique avec l’introduction de My Link. Ce nouveau système d’infodivertissement My Link est prévu pour 2022. Il sera basé sur la technologie Google.
« Nous serons les premiers à intégrer ces services à des véhicules du mass market. Avec Google Maps, la navigation sera personnalisée selon les destinations récentes des utilisateurs », assure le dirigeant. Pour les utilisateurs de véhicules électriques, des « fonctionnalités améliorées » sont annoncées. Au sein de la gamme Renault, la Megane électrique sera la première à intégrer le système.
La suite de votre contenu après cette annonce
Le meilleur d'Automobile Propre, dans votre boite mail !
Découvrez nos thématiques voiture électrique, voiture hybride, équipements & services et bien d’autres
S'inscrire gratuitement