AccueilArticlesEspionnage voiture électrique : Autolib’ porte plainte contre un sous-traitant de BMW

Espionnage voiture électrique : Autolib’ porte plainte contre un sous-traitant de BMW

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Un abonné Autolib'
Un abonné Autolib'

Selon Le Figaro, Autolib’ vient de porter plainte contre une entreprise travaillant pour BMW. En cause, une affaire d’espionnage industriel autour du système de voitures électriques Autolib’.

On se souvient de l’affaire d’espionnage Renault qui n’en n’était pas une, voici qu’on remet le couvert avec Bolloré qui accuse indirectement BMW d’espionnage industriel. C’est en tout cas ce que révèle Le Figaro.

Deux ressortissants allemands ont été pris en flagrant délit et interpelés ce jeudi 5 septembre. Ils ont été placés en garde à vue par la Brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information (Befti) alors que la Direction centrale de la sécurité intérieure (DCRI, contre-espionnage) a lancé une enquête.

Les deux hommes, travaillant pour une entreprise P3 Group, se faisaient passer pour des agents de maintenance sur les stations Autolib’ et opéraient avec du matériel informatique de embarqués dans un véhicule. Ils ont été repérés à plusieurs reprises par des ambassadeurs d’Autolib’ qui ont alerté leur hiérarchie.

La société P3 Group est l’un des sous-traitant de BMW. On peut donc se demander ce que pouvaient rechercher ces deux techniciens sur les bornes Autolib’. Pour l’opérateur de mobilité parisien, il s’agirait de « transfert de technologie ». Il a donc porté plainte contre P3 Group pour « abus de confiance », « intrusion dans un système automatisé de données » et « dégradation ».

Le Figaro nous apprend également que le 3 janvier, une voiture Autolib’ s’était faite dépouillée de son unité centrale. Un vol qualifié de « travail de pro » et qui pourrait avoir un lien avec cette affaire, même si l’abonnement Autolib des techniciens P3 Group ne date que du mois d’avril. Pour faire la lumière sur cette affaire, l’équipement informatique des deux hommes a été saisi.

BMW a réagit en s’excusant que ces tests n’aient pas fait l’objet d’un accord préalable et précise qu’ils n’ont pour seul but de tester la compatibilité des véhicules de la marque sur les bornes Autolib. Mais d’un autre côté, il semblerait que P3 Group travaillait pour un autre constructeur le jour de l’arrestation des deux techniciens…

On suivra attentivement les rebondissements de cette nouvelle affaire d’espionnage industriel autour de la voiture électrique…

Source : Le Figaro

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