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Engie veut se désengager de sa filiale EV Box

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Il y a sept ans, l’énergéticien Engie avait acquis EVBox, un fournisseur de bornes de recharge pour véhicules électriques. Le 17 mai dernier, le groupe a publié son rapport financier trimestriel et envisage désormais de se désengager de cette filiale qui semble désormais lui causer du tort.

Des difficultés prononcées

Racheté en 2017 par Engie, EVBox est en difficulté depuis déjà plusieurs années. Cette filiale compte aujourd’hui 700 salariés, dont 15 personnes en France et une majorité aux Pays-Bas. Lors de la publication de ses résultats trimestriels, Engie a évoqué le souhait de se désengager d’EVBox, la filiale affiche des résultats déficitaires. Le groupe étudie désormais toutes les possibilités pouvant conduire à un désengagement, en accord avec les réglementations locales.

Dans le but de se concentrer sur son rôle de gestionnaire d’énergie, le groupe Engie souhaite accroître son engagement dans la mobilité électrique. D’ici à 2025, il prévoit de porter à 12 000 le nombre de points de recharges en France. Actuellement, l’énergéticien a déployé 3 600 points de recharge en Europe, dont 2 200 en France et 1 400 en Belgique. Toutefois, Engie ne se sent plus en accord avec EVBox et estime d’ailleurs que la « fabrication d’installations de chargement », ne correspond plus avec « son cœur de métier ».

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Un marché « déprimé »

En 2021, TPG Pace Beneficial Finance Corp, une société d’acquisition à vocation spécifique (SPAC) soutenue par le fond d’investissement TPG, prévoyait de racheter EVBox Group. Toutefois, le projet a été annulé. Les discussions avaient débuté fin 2020. Engie aurait dû détenir 40% du capital résultant de la fusion entre TPG Pace et EVBox, ce qui aurait permis de réduire sa dette de 200 millions d’euros. Depuis cet échec, Engie a dû revoir ses stratégies.

Le directeur général adjoint des finances d’Engie, Pierre-François Riolacci a justifié les difficultés de la société par le ralentissement des installations du marché, ou encore la montée de prix de l’énergie, mais également la guerre en Ukraine. Le marché semble « déprimé », selon lui. 

Pour l’heure, le groupe Engie tente de réduire au maximum sa vulnérabilité, notamment en incluant des reprises partielles d’activités, afin de réduire au maximum les risques financiers et opérationnels. À ce stade, aucun licenciement n’est envisagé, le directeur adjoint des finances d’Engie, juge ces actions trop prématurées.

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