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Dacia Spring 2024 à l'essai : la mise à jour que vous attendiez ?

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Pour aboutir au restylage de la Dacia Spring 2024, le travail des équipes ne s’est pas résumé à en faire une sorte de petit Duster électrique pensé pour la ville. L’intérieur change considérablement et la plateforme accueille des aides à la conduite… qui ne sont pas sans conséquence sur le prix. Si elle reste l’électrique la moins chère du marché avec un ticket d’entrée de 18 900 euros, faute de bonus, l’écart de prix ne tient plus à grand-chose face à une Citroën ë-C3, par exemple.

Lancée en 2021, la Dacia Spring première du nom s’est écoulée à plus de 150 000 exemplaires, dont 62 000 unités rien qu’en France. En 2023, elle représentait le 3ᵉ véhicule le plus vendu à particulier en Europe et même le 1ᵉʳ sur notre marché. La clientèle ? À en croire Dacia, 93% des clients sont des primo-accédants à un véhicule 100% électrique.

Comme souvent donc, le constructeur a pour lui des chiffres qui le placent dans une position plutôt confortable sur le marché, justifiée souvent par un positionnement tarifaire attractif. Mais il y a désormais un hic, la Dacia Spring 2024 n’est plus éligible au rabais de 4000 euros sur la facture puisqu’elle est fabriquée en Chine… et cela pourrait lui causer bien des soucis. Voyons de quelles évolutions profite la petite Roumaine pour (tenter de ?) rester dans la course.

Dacia Spring 2024 sur la route
Dacia Spring 2024 sur la route

(Les photos de cet article ont été réalisées par Thomas Cortesi et Mark Sache de CETADI Prod)

Dacia Spring 2024 : rappel des caractéristiques et prix

Certains pourraient y trouver à redire, mais Dacia a tout d’abord fait un choix en limitant l’offre de motorisation au seul bloc électrique d’une puissance équivalente à 65 chevaux. Fini donc la version 45 chevaux qui n’est plus proposée sur le marché français. Un choix que le constructeur justifie facilement par la demande des clients en concession qui se portait à 80/90 % sur la version de 65 ch (48 kW).

Côté batterie, pas de changement, puisqu’on retrouve le petit pack Lithium Ion de 26,8 kWh qui permettrait à Spring de parcourir jusqu’à 225 km selon le cycle WLTP mixte et jusqu’à 305 km en ville. Une consommation moyenne annoncée à 13,5 kWh/100 km rendue possible par son poids très contenu puisqu’il reste sous la barre de la tonne : 976 kg en version Expression et 984 kg en version Extrême — soit une hausse légère de 6 kg.

Rappelons les différences d’équipements entre ces deux niveaux :

  • Expression est dotée d’un écran de 7 pouces de diagonale en guise d’instrumentation, combiné au système Media Control (avec une prise USB) qui nécessite l’utilisation de son smartphone comme système d’infodivertissement.
  • L’édition Extrême est dotée du même écran 7 pouces, mais son écran central est un modèle de 10 pouces de diagonale, compatible Android Auto et CarPlay sans fil. Elle profite également de la charge inversée V2L qui permet d’alimenter des équipements électriques de haute puissance (jusqu’à 3,3 kW) depuis la batterie de Spring.

Concernant les tarifs, comme nous l’avions déjà évoqué, nous avons été surpris par le positionnement de cette nouvelle Spring. En effet, le ticket d’entrée est de 18 900 euros en version Expression et 19 900 euros en version Extrême. Elle reste certes la moins chère du marché, mais, ayant désormais perdu son bonus de 4000 euros, elle pourrait avoir bien du mal à tenir sa position de « best-seller » face à une Citroën ë-C3 plus spacieuse, plus puissante et plus endurante dont le prix démarre à 19 300 euros (23 300 euros) bonus déduit.

Dacia Spring 2024 : des airs de « baby Duster » taillé pour la ville

« Le toit est la seule pièce de carrosserie qui a été conservée du précédent modèle ». Voilà comment les équipes de Duster réduise ce qu’ils qualifient de « métamorphose spectaculaire ». Plus sobrement, nous dirons juste que la citadine adopte simplement un design inspiré du Duster… et cela lui va plutôt bien.

Dacia Spring 2024 côtés
Dacia Spring 2024 côtés

Elle troque ses rondeurs pour des lignes un rien plus anguleuses qui lui permettent de muscler un peu son jeu. Le capot affiche des formes plus généreuses, les lignes d’épaule sont plus saillantes et les ailes plus marquées, à l’image du nouveau SUV Duster.

Dacia Spring 2024 trois quart avantLes pare-chocs sont également remplacés par des pièces qui se veulent en accord avec la nouvelle ligne Dacia. Exit les rondeurs là encore, le style est un peu plus moderne et plus racé. Les Dacia Spring 2024 adoptent la signature lumineuse en Y à l’avant comme à l’arrière et on apprécie la nouvelle forme des blocs optiques en partie basse. Plus compacts, nous trouvons qu’ils s’intègrent bien mieux sur cette petite Spring.

Dacia Spring 2024 trois quart arrière
Dacia fait également le choix de remplacer l’élément bas du bouclier jusqu’alors composé d’une sorte de calandre ouverte. Désormais, la pièce est composée en plastique teinté dans la masse et habillée d’un large autocollant qui nous semble représenter un plan de ville vue du ciel. On imagine assez bien qu’il s’agit de Paris.  On retrouve ce même habillage dans ce pare-chocs arrière, par ailleurs très ressorti.

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Que ce soit pour la proue ou la poupe, nous ne sommes pas fans de ces stickers assez imposants qui sont d’ailleurs intégrés en série sur la finition Extrême. Ceux-ci présenteraient néanmoins l’avantage d’être facilement remplaçable en cas d’accrochage ou d’usure prononcée… Pourquoi pas.

Dacia Spring 2024 logo
Dacia Spring 2024 logo

Le nom de la marque est toujours écrit en toutes lettres à l’arrière, mais il est dorénavant apposé dans une teinte cuivrée, comme les coques de rétroviseurs, et dans un bandeau noir strié qui apporte une petite touche esthétique en plus. C’est sûr, à l’avant comme à l’arrière, il est impossible de confondre l’actuelle et la nouvelle Spring.

Dacia Spring 2024 trois quart avant
Dacia Spring 2024 trois quart avant

Sur les flancs, la mise à jour esthétique est bien présente également et tient parfois à de petites attentions comme les nouvelles arches de roues. Elles sont toujours en plastique noir, mais elles adoptent une nouvelle forme qui là encore lui donne un peu de caractère. Sachez qu’elle a désormais perdu ses barres de toit, mais elle a troqué ses jantes de 14 pouces pour des 15 pouces dans ces versions 65 chevaux, aussi bien pour la finition Expression qu’Extrême.

Habitabilité et volume de chargement : c’est… compact !

La modularité n’est pas vraiment le sujet à bord de Spring. Il faut se contenter d’un volume de coffre qui offre 308 litres dans sa configuration initiale et jusqu’à 1004 litres avec le dossier de la banquette arrière rabattu.

Il n’est toujours pas question ici de trouver une banquette arrière en configuration type 60/40 qui aurait permis de transporter de plus grands volumes sans totalement condamner les places arrière. Un autre point où la Citroën ë-C3, par exemple, fera mieux.
D’ailleurs, elle ne devrait avoir aucun mal dans l’ensemble à faire mieux que la Dacia Spring 2024 sur l’espace à bord qui, selon nous, se limite à accueillir deux adultes à l’avant et 1 ou 2 enfants/ados à l’arrière.

En effet, sitôt le siège conducteur réglé pour une personne de 1,75 m, il ne reste quasiment plus de place à l’arrière. Et, pour accueillir une personne sur la place arrière, derrière le passager, il ne faudra pas que celui-ci se mette trop à son aise à l’avant. En somme, c’est une voiture plus adaptée pour se déplacer au quotidien, seul ou à deux.

Au volant de la Dacia Spring 2024

Les premiers ronds-points abordés au volant de la Spring mettent en exergue l’un des soucis historiques de la Spring : sa tenue de route. Celle-ci a régulièrement — pour ne pas dire systématiquement — été reprochée à Dacia pour un choix technique regrettable… qu’il fait à nouveau ici. En effet, dans cette triste affaire, les principaux coupables, ce sont les pneus chinois de marque Linglong. Selon Dacia, la société ferait partie du top 5 des manufacturiers de pneus en Chine, mais pour nous, cela n’est pas gage de qualité pour autant.

D’autant que cela se vérifie donc que cette nouvelle Spring qui perd toujours de l’adhérence dans les ronds-points abordés un peu vite… même si un léger mieux est notable. En effet, la monte en 15 pouces ainsi que le travail réalisé sur le châssis et la suspension retardent un peu le phénomène… tout du moins sur routes sèches.

Mais, le cas échéant, si le bruit de crissement strident laisse place à une glisse au bruit plus sourd, la dérive est belle et bien là.
Son faible poids (984 kg) et ses suspensions certes améliorées, mais toujours un peu limitées font que Spring rebondit pas mal à la montée ou la descente d’un dos d’âne. C’est néanmoins moins raide que dans l’actuel Spring, mais, là encore, des crissements de gommes peuvent rapidement se faire entendre — et sentir.

Si c’est mieux dans l’ensemble du côté de la tenue de route, nous restons convaincus qu’avec de meilleurs pneus, Spring serait quasi métamorphosée. Car, au-delà de tout cela, la conduite profite désormais d’un volant réglable et d’une colonne de direction plus agréable aussi. Le retour au point milieu est plus efficace et le feeling plus précis. La sensation d’une direction qui flotte entre les mains et qui s’était avérée un peu déroutante sur la première génération de l’auto est un peu moins dominante. C’est un peu mieux et le calibrage fait bien l’affaire pour circuler sur les axes auxquelles elle est destinée : la ville !

Dans ce cas de figure, son format compact (3,70 m de long, 1,52 m de haut et 1,76 m de large) et son rayon de braquage de 4,8 m seront deux atouts indiscutables.

Sur les routes du sud de la France, nous avons même été surpris par la capacité de filtrer certains défauts du revêtement, atténuant au passage les bruits de roulement. Attention, on ne vous promet pas de rouler sur du velours lorsque vous serez sur les pavés parisiens, par exemple. En revanche, l’isolation phonique reste perfectible puisqu’on entend assez bien les nuisances extérieures, que ce soit les avec des bruits d’air ou celui d’autres véhicules qui circulent autour.

Législation GSR 2 (General Safety Regulation 2) oblige, la Dacia Spring 2024 embarque des technologies dédiées à la sécurité, tels que le régulateur/limiteur de vitesse, freinage automatique d’urgence urbain et périurbain (détection de véhicule, piéton, cycliste et moto), aide au parking, alerte de fatigue du conducteur ou encore les alertes de franchissement de ligne et maintien dans la voie. Des alertes que vous pourrez désactiver (ou personnaliser) facilement grâce au bouton My Safety présent sur le module central de la planche de bord.


Sur nos essais menés loin de l’autoroute, nous n’avons pas réellement pu apprécier l’efficacité ou la pénibilité des alertes de franchissement de ligne. En revanche, le régulateur de vitesse peut s’avérer pratique, d’autant que la caméra installée au sommet du pare-brise se charge de lire les panneaux de signalisation pour vous suggérer ensuite d’associer la nouvelle limitation de vitesse au régulateur.

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Un changement d’ambiance apprécié

Pour limiter ces désagréments avec lesquels il faudra composer plus ou moins au quotidien, vous pouvez compter sur les fonctions multimédia accessibles à bord. A fortiori dans la version Extrême équipée du système Media Nav Live, qui nous semble être une option sur laquelle il ne faut pas faire l’impasse. D’ailleurs, compte tenu de l’écart de prix de 1000 euros entre les finitions Expression et Extrême, nous imaginons très bien que cette dernière représentera le gros des ventes pour toutes les améliorations que représente cette finition supérieure.

Pour en revenir à la partie multimédia, l’écran de 10 pouces et les fonctions associées constituent un véritable atout dont il serait dommage de se passer. La navigation embarquée que nous avons utilisée durant nos essais offre une bonne lisibilité et des instructions claires. Mention spéciale pour cette navigation qui est par ailleurs adossée à un système d’information trafic en temps réel et un service de mises à jour gratuites durant 8 ans pour la cartographie Europe embarquée. Bien joué Dacia !

Faute de câble USB Type-C (aux deux extrémités), nous n’avons pas pu éprouver Android Auto et CarPlay, mais que celui-ci soit proposé en version sans fil est une excellente chose.

La réactivité de l’écran est tout à fait convenable et il n’est guère surprenant de noter parfois quelques légers ralentissements qui n’ont rien de franchement perturbant. Les multiples entrées du système permettent également de consulter de manière plus détaillée les informations liées à la conduite et la consommation, ce qui n’était pas le cas sur la précédente génération.

Plus d’informations que vous retrouverez par ailleurs dans l’instrumentation numérique de 7 pouces, de série sur les deux finitions. Les quelques commandes au volant permettent de faire varier l’affichage pour, par exemple, obtenir des informations détaillées sur la consommation moyenne en cours et l’autonomie associée au niveau de charge restante dans la batterie. Des éléments là encore qui étaient moins bien lisibles sur la devancière.

Dans l’ensemble, la mise à jour à bord est plus impressionnante encore selon nous que pour les lignes extérieures ou les impressions de conduite. Dacia propose un habitacle totalement différent, plus proche de Duster et qui fonctionne plutôt bien. Les sièges, sans être d’un confort exemplaire, sont suffisamment accueillants pour vous accompagner dans vos petits trajets du quotidien. De nouveaux compartiments de rangements font leur apparition, comme les systèmes de fixation YouClip qui permettront aux propriétaires de Spring d’y accrocher un support smartphone, un crochet, un porte-gobelet ou encore une lumière d’appoint… comme sur Duster.

Attention, on reste là sur une conception qui a majoritairement recours à du plastique, ce qui pourrait lui faire perdre quelques points là encore par rapport à certaines concurrentes.

Ajoutons que si cela ne nous a pas dérangés, Dacia fait le choix d’une planche de bord plutôt « riche » en couleurs. Le noir domine, mais on trouve également des touches de blanc, du cuivre, de l’argenté ou encore du vert. Nous trouvons que cela lui va plutôt bien, mais nous pourrions comprendre que ce soit un peu trop pour certains.

Autonomie, consommation et recharge de la Dacia Spring 2024

Côté consommation et autonomie, Dacia annonce 13,5 kWh/100 km en moyenne et des autonomies moyennes de 225 km selon le cycle mixte WLTP et jusqu’à 305 km selon le cycle urbain. Bonne surprise, à l’issue de notre essai, la consommation s’établit à environ 11,5 kWh/100 km, sur un trajet mêlant la ville à des routes départementales et nationales. Nous n’avons pas eu l’occasion de faire de plus longues portions sur autoroute et nous le regrettons, même si au final l’essai nous semble assez représentatif de l’usage que nous pourrions en faire au quotidien.

En revanche, il est à noter que cette nouvelle Spring profite d’un nouveau sélecteur de vitesse. Fini la molette ronde pas très moderne au profit d’un petit levier qui permet désormais d’actionner un mode B, pour forcer la récupération d’énergie. Le frein moteur devient, en effet, plus perceptible, mais rien de très violent. De quoi décélérer doucement à l’approche d’un rond-point ou lorsque la circulation l’exigera, mais il n’est pas question ici de parler de conduite à une seule pédale. C’est d’ailleurs dommage, nous en sommes plutôt adeptes, a fortiori sur un véhicule comme celui-ci qui évoluera pour l’essentiel en ville ou sur les routes périphériques des grandes. Notez que la vitesse maximale de Spring est de 125 km/h.

Par ailleurs, même si nous avons utilisé la climatisation, il est important de préciser que nous roulions sous une température favorable à l’autonomie, avec environ 25 degrés.

Côté recharge, Dacia vise essentiellement une clientèle en mesure de brancher le véhicule autant que nécessaire, à la maison ou au travail et si ce niveau de consommation se vérifie à l’occasion d’une plus longue période d’utilisation, alors cette petite batterie de 26,8 kWh devrait être suffisante. D’autant qu’on le sait, plus la batterie est grosse, plus le véhicule est lourd, plus il consomme…

Quoi qu’il en soit, il ne faudra pas en attendre de grosses puissances de recharge, puisqu’elle n’embarque ici en série qu’un chargeur AC de 7,4 kW. Ainsi, il faut compter 10 h 50 pour faire le 20 à 100 % sur une prise domestique en 2,3 kW. Comptez 6 h 50 sur une prise renforcée Green’UP (16A) en 3,7 kW et environ 4h sur une Wallbox dont elle pourra tirer donc jusqu’à 7,4 kW.

Le chargeur rapide DC est proposé en option à 500 euros. Pouvant accéder à une puissance de 30 kW, celui-ci permet de recharger de 20 à 80% en 45 min.

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Essai Dacia Spring 2024 : le bilan

C’est indéniable, la Dacia Spring 2024 évolue vers une version bien meilleure. La mise à jour stylistique est selon nous réussie et l’intérieur est sans comparaison aucune plus agréable à vivre (en solo ou à deux) que celui de sa devancière. Le constructeur accorde ici et là quelques attentions qui sont vraiment bienvenues, mais nous sommes surtout convaincus par la mise technologique apportée par la version Extrême. On le redit, mais compte tenu du faible écart de prix, il serait vraiment dommage de se limiter à la version Expression et se priver des atouts de la version Extrême.

Reste que si les prestations de conduite progressent légèrement tout en conservant un combo batterie/moteur identique — cependant désormais exclusivement en 65 ch — les pneumatiques en 15 pouces et le travail réalisé sur le châssis ne suffisent pas complètement à résoudre ce souci lié à l’adhérence du véhicule. C’est mieux, mais il faut toujours peu pour que les gommes de la Spring commencent à se faire entendre. L’isolation phonique étant ce qu’elle est, on ne passe pas à côté.

Le bilan est donc globalement positif si on considère la Spring et rien que la Spring, mais le fait qu’elle va dorénavant se frotter à une concurrence qui veut aussi sa part du gâteau sur ce marché de véhicule électrique à petit prix. Avec un tarif qui démarre à 18 900 euros en version Expression et 19 900 euros en version Extrême, elle peut toujours prétendre au titre du véhicule électrique le moins cher. Cependant, la réalité est un peu plus complexe. En effet, elle compte parmi ses rivales la Citroën ë-C3, dont le prix débute à 23 300 euros, mais qui est éligible au bonus de 4 000 euros. Conséquence de quoi, pour 19 300 euros, Citroën propose une alternative aux prestations supérieures en matière d’agrément, de conduite, de performance, d’endurance et d’habitabilité.

Pas sûr alors que Dacia parvienne à conserver le titre de « best-seller » pour sa citadine électrique encore très longtemps. D’autant que l’affaire va se corser encore un peu plus à l’automne, lorsque les seuils de taxe de douanes supplémentaires seront définitifs et applicables. Chez Dacia on nous indique que la taxe sur Spring pourrait être de 20,8%, nous verrons quelles en seront les conséquences à plus ou moins long terme et quelle sera la stratégie de Dacia à ce moment-là.

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