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Canoo a annoncé une grosse commande de 4 500 véhicules de livraison électriques par Walmart. Une nouvelle qui tombe à pic tant la start-up californienne est dans la tourmente.
Ce sont 4 500 Lifestyle Delivery Vehicle (LDV), variant cargo du Canoo Lifestyle Vehicle, qui vont être recouvert de la livrée Walmart après que le géant américain de la grande distribution en a fait la commande, avec même une option pour étendre ce chiffre à 10 000. Il lui faudra cependant être patient puisque la production du véhicule ne commencera qu’au quatrième trimestre 2022.
Comptant 3 800 magasins, Walmart s’en servira ensuite pour les livraisons des commandes faites en ligne, son ambition étant d’ici à 2040 de rendre ce dispositif 100 % sans émission. Pour y parvenir, il doit revoir toutefois l’ensemble de sa chaîne de transport et c’est la raison pour laquelle il s’est porté aussi acquéreur des poids lourds électriques Freightliner eCascadia et Nikola Tre BEV pour faire les rotations autour de son centre de distribution de Fontana, en Californie, avec de premiers essais prévus cet été. Pour le dernier kilomètre, pas de jaloux puisque de grosses commandes auprès de BrightDrop, filiale de GM, et de Ford e-Transit ont aussi été effectuées.
À lire aussiDes Ford Transit électriques pour WalmartEt c’est dans cette dernière catégorie que tombera le Canoo LDV. La marque n’a toujours pas dévoilé sa fiche technique en détail, se contentant de le présenter comme étant basé sur sa plateforme modulable MPP intégrant moteurs, modules de batterie et le reste des autres composants de traction, la capacité de la batterie ayant été annoncée l’année dernière à 80 kWh, permettant une autonomie de 400 km. Son volume de chargement est sinon de 3,4 m³, ce qui en fera le plus petit véhicule de la flotte de Walmart. Il trouvera donc son utilité dans la livraison porte-à-porte à grande fréquence de petits éléments, comme des courses ou des colis de taille réduite.
Pour Canoo, cette énorme commande est un soulagement total puisque, couverte de dettes, l’entreprise se posait encore des questions sur son futur en mai dernier et des noms de repreneur commençaient même à circuler, comme Apple.
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