AccueilArticlesÉlectrification des flottes : la nouvelle ministre de l'Énergie envisage de prendre des sanctions

Électrification des flottes : la nouvelle ministre de l'Énergie envisage de prendre des sanctions

La suite de votre contenu après cette annonce

En 2025, l’État compte bien prendre de nouvelles mesures pour contribuer au verdissement de l’économie. L’industrie automobile est évidemment concernée. Olga Givernet, ministre de l’Énergie, a récemment déclaré qu’elle était prête à sanctionner les entreprises qui ne décarbonent pas leur flotte automobile.

Le gouvernement français souhaite favoriser l’électrique à tout prix. C’est vrai pour les particuliers comme pour les professionnels. En effet, des mesures vont être prises pour inciter les entreprises à verdir leurs flottes. La nouvelle ministre de l’Énergie assure qu’elle est « prête à aller très fort pour faire respecter l’obligation qu’ont les entreprises à se doter de véhicules propres ».

Olga Givernet veut s’attaquer aux flottes d’entreprises

Fraîchement nommée, Olga Givernet estime que « les entreprises, qui achètent presque 50 % des véhicules neufs, ne sont pas au rendez-vous du verdissement de leur flotte ». Théoriquement, la loi d’orientation des mobilités (LOM) impose un quota de 20 % de véhicules électrifiés aux entreprises dont la flotte dépasse les 100 véhicules. Mais la ministre déplore « le manque de sanctions » pour les réfractaires.

Il est aussi question de mettre en place « une incitation financière » pour convaincre les entreprises de passer à l’électrique. « Il faut que les entreprises mettent un coup d’accélérateur à ce niveau-là. Ce seront les véhicules d’occasion de demain, et moi, je suis prête à aller très fort sur cette obligation ». Les flottes d’entreprises représentent 50 % du marché, il est donc primordial que les professionnels jouent le jeu. On note quand même que le bonus sur les voitures particulières des pros a été supprimé en 2024…

À lire aussiTémoignage – Ce médecin se rend chez ses patients en Tesla Model 3 Performance

Actuellement, la part de l’électrique dans le marché des flottes est plus faible que chez les particuliers. Selon le patron de Renault, cette situation « n’est pas acceptable ». La mise en place d’éventuelles sanctions financières pourraient donc permettre d’inverser la tendance.

La suite de votre contenu après cette annonce

La suite de votre contenu après cette annonce



Nos guides