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Le projet européen de BYD est désormais clairement orienté sur la construction d’une nouvelle usine. Le Royaume-Uni apparaît à présent clairement exclu, tandis que la France reste dans la liste des opportunités.
BYD compte jouer un rôle de premier plan sur le marché européen à moyen terme. Une représentation et des volumes qui l’amène à prévoir dès à présent une présence industrielle sur notre continent. Même si l’option d’un rachat de l’usine Ford de Saarlouis en Allemagne, promise à la fermeture, reste officiellement envisagée, le constructeur chinois semble prioriser l’installation d’un site totalement neuf. De quoi aiguiser l’appétit des différents pays de la région.
Une chose est désormais claire, ce ne sera pas le Royaume-Uni. La situation économique du pays ne rassure pas les investisseurs chinois sur un tel investissement à long terme. Un nouveau revers pour l’industrie automobile britannique, dont la production est au plus bas. En 2022, la production s’est ainsi établie au même niveau qu’en 1956 avec 775 014 voitures… Et d’autres mauvaises nouvelles pourraient venir.
France, Allemagne, Espagne, Pologne et Hongrie figurent en revanche aujourd’hui sur la liste des « finalistes » sélectionnées par BYD. À n’en pas douter, d’intenses tractations seront à l’ordre du jour pour attirer un investissement qui se chiffrera en centaines de millions ou même en milliards d’euros et les milliers emplois directs liés. Le site pourrait ainsi assembler plusieurs gammes de produits (Atto3, Dolphin, Seagull, Seal…) mais aussi leurs batteries.
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