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Shell vient de présenter sa feuille de route pour des services et produits énergétiques neutres en carbone à l’horizon 2050. Parmi les actions qui figurent à ce programme : passer de 60 000 à 500 000 points de recharge pour véhicules électriques.
Shell met les watts dans les bornes de recharge et s’en donne les moyens à travers un programme de 3 milliards de dollars visant notamment à porter son réseau à 500 000 points de charge d’ici à 2025. Les bornes ne seront pas toutes installées dans les 46 000 stations-service multicarburants ouvertes sous le signe du coquillage aux quatre coins de la planète.
Pour exemple, Shell s’est porté acquéreur d’Ubitricity il y a quelques semaines. Ce grand nom des infrastructures de recharge est présent en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. Il est leader dans l’installation de points de recharge sur les lampadaires d’éclairage.
Les 3 milliards de dollars serviront également à développer des carburants plus vertueux. En 2019, Shell a distribué dans le monde 10 milliards de litres de biocarburants. Sa coentreprise Raizen, partagée avec la société brésilienne Cosan spécialisée dans la production de bioéthanol, vient de s’offrir son concurrent Biosev. La joint-venture va ainsi connaître une augmentation de 50 % de sa capacité de production. Elle passera à 3,75 milliards de litres par an, représentant 3 % des volumes mondiaux.
En exploitant un autre budget, Shell veut s’imposer avec une part de marché à 2 chiffres dans les ventes d’hydrogène vert pour la mobilité lourde et l’industrie. L’entreprise compte également accroître d’ici 4-5 ans de 7 millions de tonnes par an ses livraisons de GNL. Elle souhaite pour cela développer des offres neutres en carbone.
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