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Rien ne va plus pour Nikola, le fabricant de camions « zéro émission ». La start-up avait le vent en poupe l’an dernier, mais sa valeur s’avère finalement volatile. À la suite de plusieurs problèmes ayant créé le doute sur les marchés, la situation s’aggrave.
Il y a un peu plus de six mois, tout se passait bien pour la jeune marque Nikola. Le petit constructeur venait de signer un partenariat avec GM pour la fabrication de son pick-up. Sa valeur était en hausse, et on le voyait même aller chatouiller Tesla.
Mais cette valeur, atteinte sans avoir fabriqué le moindre véhicule, était fragile. L’an dernier, la valeur de l’action s’est multipliée par 8 en deux mois, après l’annonce des caractéristiques du pick-up Badger. Rapidement redescendue autour des 30 dollars, elle marquait un pic à 50 euros après l’annonce du partenariat avec GM.
Mais les doutes autour des prototypes du camion et les accusations de fraudes ont jeté le trouble sur la marque. Trevor Milton, le PDG, a alors démissionné, occasionnant un rebond de la marque en bourse. Les quelques annonces de projets d’avenir n’ont pas permis de redorer son image, et sa valeur ne cesse depuis de s’effondrer.
C’est une chute de 87 % que l’on constate en un an, avec une valeur de 12,24 dollars hier en clôture. La chute devrait se poursuivre, car on a appris hier le départ du vice-président en charge des piles à combustible et de la distribution. Un départ qui jette une ombre supplémentaire sur Nikola, dont l’avenir semble de plus en plus compromis.
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