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Daimler se lancera sur le segment de la voiture à hydrogène dès 2017 avec le Mercedes GLC F-Cell, un SUV à hydrogène « plug-in » annonçant 500 kilomètres d’autonomie.
Si Daimler n’a jamais commercialisé de voiture à hydrogène jusqu’ici, la technologie est loin d’être inconnue pour le constructeur qui expérimentait, dès 2010, sa Classe B F-Cell.
Tirant profit des dizaines de milliers de kilomètres parcourus, le constructeur allemand a notamment travaillé sur la réduction de la taille de sa pile à combustible dont le volume a été réduit de 30 % par rapport à la génération précédente. Une réduction de taille qui permet à cette nouvelle PAC de s’installer simplement en lieu et place du moteur thermique.
Cumulant 4 kilos d’hydrogène à 700 bars de pression, deux réservoirs viennent alimenter la Mercedes GLC F-Cell. Le premier est situé le long du tunnel central tandis que le second prend place sous les sièges arrière.
Réalisés en fibre de carbone, ces deux réservoirs se remplissent en trois minutes via une station adaptée et annoncent jusqu’à 450 kilomètres d’autonomie.
Alors que la Toyota Mirai adopte un fonctionnement proche des hybrides de la marque, avec une petite batterie se rechargeant lors des phases de freinage et de décélération, Daimler opte pour un pack lithium-ion dotée d’une plus grosse capacité. Installé sous le plancher du coffre et embarquant 9 kWh d’énergie, il se recharge sur secteur et permet de fournir 50 kilomètres d’autonomie supplémentaire à la GLC F-Cell.
Cette batterie reste toujours produite par Deutsche Accumotive, une filiale de Daimler.
« Aujourd’hui, le plus gros handicap reste la nécessité d’établir un réseau de stations totalement nouveau » résume Thomas Weber, membre du Directoire de Daimler. Un réseau compliqué à initier. D’une part parce que les stations restent chères – environ 1 millions d’euros par installation – mais aussi en raison d’une offre particulièrement restreinte.
A l’échelle européenne, les politiques sont également très variables en fonction des pays. Certains, comme l’Allemagne, fixant des objectifs ambitieux en matière de déploiement tandis que d’autres, comme la France, demeurent assez prudents sur la technologie, d’autant plus si leurs constructeurs nationaux ne sont pas impliqués dans le domaine.
Dans le cas de Daimler et de la Mercedes GLC F-Cell, il y a donc fort à parier que le constructeur une approche similaire à celle de Toyota avec la Mirai en choisissant de limiter le lancement de sa voiture à hydrogène aux pays et territoires où l’infrastructure est d’ores et déjà en place.
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