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Issues du dispositif d’autopartage BlueIndy, désormais arrêté, ces dizaines de Bluecar n’ont à priori pas été détruites sans raison.
L’image n’est pas sans rappeler « Who killed the electric car ? », un documentaire remontant à 2006 dans lequel on voyait General Motors détruire des centaines d’exemplaires de l’EV1, sa première génération de voiture électrique. En 2020, l’histoire se répète chez Blueindy. Lancé en 2015 et basé à Indianapolis, le dispositif d’autopartage électrique propriété du groupe Bolloré s’est arrêté l’an dernier. Tournées par WTHR, une chaîne de télé locale, des images montrent plusieurs dizaines de Bluecar entassées dans une casse.
Heureusement, le cas de figure n’est pas le même. Là où GM n’a pas hésité à se débarrasser de véhicules parfaitement fonctionnels, Bolloré n’a mis à la casse qu’une partie des quelque 300 véhicules qui constituaient sa flotte. Avant cela, le groupe breton a pris soin de retirer les batteries et autres composants clés qui pourront servir à la réparation d’autres voitures.
Quant aux véhicules restants, ils seront envoyés à Los Angeles où Bolloré continue d’opérer un service d’autopartage similaire baptisé BlueLA.
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