AccueilBrèvesA Austin, Tesla achète le terrain de sa nouvelle usine

A Austin, Tesla achète le terrain de sa nouvelle usine

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Le constructeur californien vient de débourser 5 millions de dollars pour acquérir le terrain qui accueillera sa nouvelle usine. D’abord destinée à la production du Model Y, celle-ci assemblera ensuite le Tesla Cybertruck.

Situé à proximité de l’aéroport d’Austin, dans l’Etat américain du Texas, ce terrain s’étend sur une surface de 850 hectares. Il est actuellement occupé par un site d’extraction de sable et de gravier. Appelé à employer 5000 salariés, le site deviendrait la quatrième usine de Tesla dédiée à l’assemblage de ses véhicules.

Sur le volet financier, le constructeur serait sur le point de valider d’importantes aides fiscales avec les autorités locales. Etalées sur dix ans, celles-ci pourraient atteindre 60 millions de dollars.

Mise en route fin 2020

S’il devra attendre quelques semaines pour obtenir toutes les autorisations administratives nécessaires, Tesla veut aller vite. Selon Electrek, la construction du site devrait commencer dès le troisième trimestre 2020, le constructeur souhaitant mettre en place une première ligne de production dédiée au Model Y dès la fin de l’année.

Qualifié de « Cybertruck Gigafactory » par Elon Musk, le site servira également à industrialiser le Tesla Cybertruck. La mise en production du pick-up électrique n’interviendra toutefois qu’après celle du Model Y, jugé prioritaire dans le calendrier du constructeur.

Avis de l'auteur

Face à l’arrivée rapide de la concurrence, Tesla a entamé une véritable course contre la montre. A l’étroit à Fremont où les capacités de production deviennent de plus en plus limitées, le constructeur n’a d’autre choix que d’engager une stratégie industrielle agressive  pour tenir ses objectifs de production. Tesla parviendra-t-il à bâtir en six mois une usine, ou ne serait-ce qu’un premier bâtiment, sur un terrain aujourd’hui vierge ? Rien n’est moins sûr... Au-delà de la bonne volonté du constructeur, ce sont aussi et surtout les délais d’obtention des autorisations administratives qui risquent de coincer.

Michaël Torregrossa

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