AccueilArticlesUne Peugeot 408 électrique low cost pour la Chine

Une Peugeot 408 électrique low cost pour la Chine

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Dongfeng Fukang ES600 (2022)
Dongfeng Fukang ES600 (2022)

La marque chinoise Fukang comptera bientôt un troisième modèle. Une berline 4 portes électrique qui est directement dérivée de la Peugeot 408. La marque confirme qu’elle cible les segments de prix les plus bas.

Fin 2018, le nom de Fukang utilisé par Citroën pour le lancement de sa ZX en Chine est devenu une marque à part entière. Une marque partagée entre PSA et Dongfeng, et surtout spécialisée dans le véhicule électrique.

La nouvelle venue se nomme ES600, et n’est pas totalement inconnue. On reconnaît aisément, malgré la nouvelle calandre, une Peugeot 408. Pour se distinguer du modèle actuellement encore vendu par Peugeot, cette ES600 a repris les éléments de style antérieurs au restylage de 2018. La capacité de batterie ou l’autonomie n’ont pas été annoncées, pas plus que les prix. En tant que modèle haut de gamme de la marque Fukang, on peut néanmoins estimer qu’elle devrait proposer entre 450 et 500 km d’autonomie, pour environ 150 000 RMB (20 500 €).

Deux modèles depuis 2018

La gamme Fukang se composait jusqu’à présent de deux modèles. En entrée de gamme, la e-Elysée est, comme son nom le suggère, une version électrique de la Citroën C-Elysée. Lancée en mars 2020, elle propose un moteur de 45 ou 60 kW, une batterie de 30,7 ou 38,4 kWh, et une autonomie de 300 km (cycle CLTC). Le tout pour des prix de 129 800 à 139 800 RMB (17 800 à 19 200 €). Son style est inchangé par rapport à la C-Elysée. Même le capot conserve une découpe pour le logo aux chevrons, qui ne colle pas vraiment avec le logo circulaire, dérivé de celui de Dongfeng, de Fukang.

Dongfeng Fukang e-Elysee
Dongfeng Fukang e-Elysee

Un peu plus haut en gamme vient la Fukang ES500, à 141 800 RMB (19 500 €) avec un moteur de 110 kW, une batterie de 53 kWh et une autonomie de 420 km. Ce fut en réalité le premier modèle lancé en 2018 par la marque. Ironie de l’histoire, cette ES500 n’a aucune origine Citroën, ou même PSA, mais bel et bien Nissan… Aussi connue en tant que Fengshen E70, elle dérive de la Fengshen A60, elle-même étroitement dérivée de la Nissan Sylphy B17 de 2005. Un modèle basé sur la plateforme B de Renault-Nissan, soit celle de la Clio III…

Dongfeng Fukang ES500
Dongfeng Fukang ES500

Avis de l'auteur

Il est clair que la marque Fukang ne peut guère rencontrer un grand succès en Chine. Le nom en lui-même évoque un modèle resté trop longtemps sur le marché. Et donc pas vraiment synonyme de modernité. En prime, les modèles de la marque sont plutôt anciens. Les origines de la ES500 ont plus de 15 ans. Les e-Elysée ou ES600 sont un peu plus récentes, mais il s’agit dans les deux cas de recyclages hâtifs de modèles en fin de vie. Pas vraiment de quoi convaincre un client chinois en quête de modernité, de reconnaissance et de statut. La nouvelle ES600 ne permettra pas le changement de statut d’une marque qui au final est cantonnée au marché du taxi.

Gautier Bottet

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