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Selon les chercheurs de l’Université de Stanford, certains supervolcans éteints contiendraient d’importantes quantités de lithium. De quoi élargir et diversifier la production du précieux or blanc indispensable pour alimenter nos voitures électriques.
Smartphone, ordinateur portable, voiture électrique… le lithium est devenu en quelques années une ressource indispensable pour tous les appareils portatifs. Alors que la majeure partie du précieux or blanc provient aujourd’hui du Chili ou d’Australie, une équipe de chercheurs de l’Université californienne de Stanford vient de démontrer que les Etats-Unis comptaient de nombreux gisements présents dans les lacs formés par les supervolcans comme Crater Lake dans l’Oregon (ci-dessus).
Selon les scientifiques, ces supervolcans sont capables d’envoyer une grande quantité de magma, jusqu’à 10.000 fois plus qu’un volcan de type « hawaïen », lorsqu’ils entrent en éruption. Un processus qui cause une dépression et la création d’un vaste cratère qui se remplit ensuite d’eau pour se former en lac.
Prisonnier du magma, le lithium est libéré dans un processus qui dure plusieurs dizaines de milliers d’années et fini par se concentrer dans une forme d’argile nommée hectorile. Pour vérifier leur découverte, les scientifiques ont analysé des échantillons issus de plusieurs anciens supervolcans.
Un travail géologique colossal qui a permis d’établir un lien entre la présence de rubidium et de lithium et permet de faciliter l’identification des dépôts.
Alors que l’USGS, organisme américain dédié aux sciences de la Terre, estime que la réserve mondiale de lithium s’établirait à 14 millions de tonnes, le précieux minerai est rapidement devenu une ressource stratégique pour certains gouvernements.
« Nous allons devoir utiliser des véhicules électriques et de grosses batteries pour diminuer notre empreinte carbone« , a déclaré Gail Mahood, l’un des auteurs du rapport. « Il est important d’identifier les ressources de lithium aux États-Unis afin que notre offre ne dépende pas de sociétés ou de pays isolés capables de nous faire subir des pressions économiques et politiques ».
Reste maintenant à savoir si les autorités américaines donneront leur accord pour exploiter des gisements sur des sites souvent considérés comme des zones naturelles protégées.
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