La jeune entreprise Evera veut s'imposer comme la référence dans la location de voitures électriques aux entreprises

Evera lève 2 millions d’euros et accueille un ex-ministre dans son conseil d’administration.

La transition écologique devient une priorité pour les entreprises. Dans ce contexte parfois difficile, Evera, une jeune pousse toulousaine, se positionne comme un acteur qui veut compter dans la mobilité électrique professionnelle. Fondée il y a quelques années, cette start-up propose une solution clés en main pour les entreprises souhaitant électrifier leur flotte de véhicules, essentiellement à base de location de véhicules électriques reconditionnés.

Le concept d’Evera est simple, mais efficace : proposer aux entreprises une location de véhicules électriques en LLD sous forme d’abonnement tout inclus. Cette formule comprend non seulement la mise à disposition du véhicule, mais aussi l’ensemble des services associés, le tout regroupé dans une seule mensualité.

L’un des points forts de l’offre repose dans sa flexibilité. Les clients peuvent ajuster la durée de location et le kilométrage selon leurs besoins, voire changer de véhicule en cours de contrat. De plus, Evera promet une livraison rapide, en seulement 72 heures, un atout clé pour les entreprises devant réagir rapidement aux évolutions de leur activité.

Il faut dire que le secteur est voué à se développer, car depuis les dernières dispositions de la loi LOM, un cinquième des véhicules neufs achetés par les flottes d’entreprises doit être à faibles émissions. Cette exigence montera à 40 % dès le 1ᵉʳ janvier 2027, puis à 70 % à partir de 2030. Les sociétés qui ne se conforment pas à ces règles risquent des pénalités financières.

Une plateforme technologique au cœur de l’offre

Au-delà de la simple location, Evera se démarque par sa plateforme technologique baptisée Copilot, un outil qui permet aux entreprises de gérer de la façon la plus optimale leur flotte de véhicules électriques en offrant une vision claire et centralisée de l’ensemble des données pertinentes. L’un des arguments majeurs d’Evera réside dans les économies générées pour ses clients. Selon la start-up, son offre serait en moyenne 30% moins chère qu’une solution de location longue durée traditionnelle. Ces économies, couplées à la simplicité de gestion, constituent un argument de poids pour convaincre les entreprises de franchir le pas de l’électrification.

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Mais Evera, qui affirme compter déjà plus de 1000 entreprises dans son portefeuille, ne se contente pas de fournir des véhicules. La start-up propose un accompagnement global, allant de l’audit de flotte à l’installation de bornes de recharge. Cette approche globale vise à faciliter la transition des entreprises vers la mobilité électrique, en levant les freins techniques et logistiques.

Une levée de fonds et un ex-ministre dans le board

L’actualité récente d’Evera fait la une des gazettes ce jour suite à l’annonce de l’arrivée de Jean-Baptiste Djebbari, ancien ministre des Transports, au sein de son conseil d’administration. Cette nomination est censée apporter une expertise précieuse à l’entreprise dans le domaine de la mobilité. Cette arrivée coïncide avec une levée de fonds de 2 millions d’euros auprès d’investisseurs comme Baltis – Groupe Magellim et Newfund NAEH Innopy, et de ses actionnaires historiques, à savoir MCapital, AstoryaVC et Eric Ibled, investisseur indépendant. Espérons pour Evera que l’arrivée de cette personnalité dans son board sera couronnée de plus de succès que la dernière incursion de ce dernier au conseil d’administration d’Hopium…

Rappelons qu’Evera n’est pas la seule entreprise sur le secteur de la location de véhicules électriques reconditionnés aux entreprises. Les lyonnais de Yooliz, que nous avions interviewés dans notre podcast, proposent également une offre similaire avec leur service Backliz.