AccueilArticlesLe géant du pétrole BP fait marche arrière sur l'électrique

Le géant du pétrole BP fait marche arrière sur l'électrique

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BP, géant mondial du pétrole et du gaz, vient d’annoncer des suppressions d’emplois au sein de sa filiale dédiée à la recharge des voitures électriques. Comme un aveu d’échec, BP Pulse abandonne également de nombreux marchés à travers le monde.

Le géant britannique BP n’est pas prêt à faire sa mue vers l’électrique. En créant la filiale BP Pulse, la société a tenté une incursion dans le domaine de la recharge pour les voitures électriques. Mais cela « n’a pas porté ses fruits », selon des sources internes. Suite au ralentissement du marché, BP décide de faire marche arrière.

L’entreprise vient d’annoncer la suppression d’une centaine d’emplois sur un effectif global de 900 au sein de BP Pulse. La plupart des travailleurs vont être « transférés vers d’autres divisions », selon BP. Mais cette décision est symbolique. On sent bien que la direction cherche à apaiser les craintes des investisseurs.

Pari raté ?

Avec BP Pulse, la société britannique avait fait le pari d’une croissance rapide des flottes de véhicules électriques commerciaux. Mais le ralentissement du marché inquiète l’entreprise. Le PDG de BP, Murray Auchincloss, a pris cette décision pour rassurer les investisseurs et leur montrer que la firme ne délaisse pas ses activités pétrolières et gazières au profit des énergies vertes.

Au cours des derniers mois, la filiale BP Pulse s’est également retirée de 8 des 12 pays dans lesquels elle opérait. La société prévoit donc désormais de se concentrer uniquement sur les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Chine. Des marchés « où la croissance des véhicules électriques devrait être la plus rapide », selon un porte-parole.

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BP Pulse comptait pourtant déjà 29 000 points de recharge à travers le monde. Le géant britannique semblait être sur une bonne dynamique. L’entreprise visait 100 000 chargeurs d’ici 2030. La firme se veut malgré tout rassurante et assure que ces récents changements ne sont qu’une « étape qui permettra d’atteindre les objectifs avec encore plus d’efficacité ».

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