AccueilArticlesA cause de l'Europe, Stellantis va devoir réduire sa production de voitures thermiques

A cause de l'Europe, Stellantis va devoir réduire sa production de voitures thermiques

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Stellantis va réduire la production de véhicules à moteur thermique pour respecter les objectifs CO2 de l’Europe. C’est Jean-Philippe Imparato qui l’a confirmé à Paris.

Le groupe Stellantis va tout faire pour respecter les objectifs d’émissions de CO2 de l’Europe. Pour y parvenir en 2025, le géant de l’automobile n’hésitera pas à ralentir sur le thermique.

En 2025, l’Europe va baisser les quotas de CO2 autorisés. Ce qui va imposer de vendre plus d’électriques. En gros, l’électrique devrait représenter entre 20 et 24 % des livraisons. Pour y parvenir, Stellantis doit donc doubler ses ventes de voitures ‘zéro émission’ en un an. Mais l’obstacle le plus important à cet objectif est la demande, encore trop faible.

Aussi, la solution pour forcer le marché à se tourner drastiquement vers l’électrique est d’arrêter le thermique. C’est Jean-Philippe Imparato, directeur des opérations de Stellantis, qui l’a confirmé.

L’ancien PDG d’Alfa Romeo et de Peugeot veut, comme le directeur général Carlos Tavares, atteindre les objectifs fixés par l’Europe. Ceux-ci sont ambitieux, mais cela évitera des amendes colossales à Stellantis.

Et pour y parvenir, le groupe pourrait même accélérer la réduction de la production des voitures thermiques. Le Français n’excluait pas, lors du Mondial de l’Auto, que cela se produise dès le mois de novembre.

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Des amendes colossales se comptant en milliards

« Ma première tâche est d’aligner la production des véhicules vendus au premier trimestre 2025 », a noté Imparato. Il a précisé que cela devrait se faire cette fin d’année pour que les effets se ressentent l’an prochain.

En effet, il faut environ deux mois pour qu’une voiture en production arrive au stade de l’immatriculation. Si Stellantis veut de bons chiffres dès janvier 2025, il faut s’y prendre en novembre 2024.

Sur le plan des chiffres, les constructeurs devront atteindre 95 grammes de CO2 émis par kilomètre sur l’ensemble de leur flotte. S’ils dépassent, ils paieront 95 euros par véhicule vendu et par gramme en trop.

Cela pourrait représenter des amendes atteignant 10 à 15 milliards d’euros pour l’ensemble des marques. Certains constructeurs pourraient être tentés de les payer afin d’éviter des investissements trop rapides. Mais pour Stellantis, la solution devrait passer par l’adaptation aux règles strictes.

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