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À Paris, le ministre chinois du Commerce est venu défendre ses constructeurs automobiles

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BYD Seal
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Le ministre chinois du Commerce est venu en Europe apporter son soutien à ses constructeurs automobiles. À Paris, Wang Wentao a échangé avec les représentants de plus de 10 sociétés chinoises, dont BYD et Geely. Il a réaffirmé la position de Pékin face aux pressions de l’Union européenne sur le sujet des voitures électriques.

Pékin ne lâche pas sa jeune industrie automobile

Dimanche 7 avril 2024, Wang Wentao a tenu une table ronde à Paris en présence de plus de 10 entreprises chinoises spécialisées dans les voitures électriques. Selon les informations relayées par Reuters, BYD, Geely et CATL étaient notamment présents. Les discussions ont porté sur l’enquête initiée par la Commission européenne à l’automne 2023.

Ursula von der Leyen et ses équipes estiment que les modèles électriques en provenance de Chine représentent une concurrence déloyale pour les fabricants européens. Ce dimanche, Wang Wentao a tenu à réaffirmer la position de Pékin sur le sujet. Il a précisé que les accusations formulées par les États-Unis et l’Europe n’étaient « pas fondées ».

Selon le gouvernement chinois, les entreprises spécialisées dans les voitures électriques « ne dépendent pas de subventions gouvernementales » pour obtenir un quelconque avantage concurrentiel. Le ministre précise que « l’innovation technologique », les « chaînes d’approvisionnement très performantes » et la « forte concurrence sur le marché chinois » permettent aux constructeurs de se développer rapidement.

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L’Europe veut taxer les voitures électriques chinoises

La Commission européenne ne l’entend pas de cette oreille et souhaite tout de même imposer des droits de douane aux fabricants chinois qui exportent leurs voitures électriques sur le sol européen. Si l’enquête doit se terminer en novembre 2024, l’Union pourrait imposer des droits de douane provisoires plus tôt. Dès le mois de juillet.

Au cours de son voyage en Europe, Wang Wentao a également prévu de rencontrer Luca de Meo, le patron de Renault. Bruno Le Maire, le ministre français de l’Économie et des Finances, a aussi déclaré qu’il avait prévu de s’entretenir avec son homologue chinois.

En parallèle de cette visite, la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, se trouve actuellement en Chine. Elle a fait part de ses inquiétudes quant aux à la « surcapacité industrielle de la Chine ». Selon ses mots, ce phénomène n’est « pas sain pour la Chine ». Elle estime également que la situation risque « d’être nuisible » pour les constructeurs des autres pays à travers le monde.

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